La cité du bonheur.

Scénario :  Igor Polouchine et Rodolphe Gilbart.
Dessin : Fabrice Weiss.
Éditeur :Drakoo
56 pages
Date de sortie : 29 juin 2022
Genre : SF,univers de jeu de rôle.

« Pour qui elle se prend à me parler comme ça, la princesse ? Je vais lui apprendre à me respecter ! »

Le résumé éditeur.

Sur la planète Héos, les Humains ont débarqué voilà plus de 200 ans, pillant et mettant en esclavage tous ses habitants. Après la Révolution Héossienne, l’humain a perdu de son pouvoir, mais le poison de sa civilisation a eu le temps de se répandre… Quatre adolescents, Ned un petit escroc nostalgique du pouvoir humain, Miel de Lune, une invocatrice de fantômes, Bolos un petit bricoleur, féru de technologie et Karkän, un puissant élémentaliste du feu, survivent comme ils le peuvent, dans une cité perdue au milieu de la jungle. Mais une menace venue d’un lointain passé va plonger tout ce petit monde au bord du chaos. Chacun va réagir comme il le peut selon les armes dont il dispose…

Mon avis.

Connaissez-vous l’univers de Shaan ? Non ! Mais où étiez-vous ces dernières années, isolé sur l’île de Spitzberg ou quoi ? C’est impossible de ne pas connaître cet univers trans-média avec son jeu de rôle, ses romans et ses BD. Je vous charrie car je suis comme vous, je n’en avais jamais entendu parler :-))) et complètement largué par ce genre de concept .
Bref, pour vous dire que cet album ne m’est pas spécialement destiné et qu’il ravira certainement les fans de cet univers qui seront enchantés de retrouver leurs héros avec cet album. Surtout que le dessin de Fabrice Weiss est d’excellente facture. Personnages bien typés, décor chatoyant , de bons cadrages et du mouvement sont au menu.
Mais est-il nécessaire de connaître le jeu de rôle pour lire la BD ? Non, le lecteur béotien comme moi arrivera à suivre mais aura peut être l’impression d’un album d’introduction présentant les personnages et la planète. S’il s’agissait d’un tome 1, j’aurais compris la démarche mais visiblement il est présenté comme une histoire complète et là je tique. Car alors je trouve cet histoire bien légère et quasiment sans intérêt vu la pléthore de BD dans le style. Bref, un complément pour les fans, un album plus que dispensable pour les autres.

Samba