Scénario : Véronique Grisseaux d’après le roman de Cathy Cassidy
Dessin : Yellowhale Studio
Éditeur : Miss Jungle
47 pages
Date de sortie : 7 avril 2022
Genre : tranche de vie, adolescence, société, famille.
« J’avais une fille, avant…
Je sais, Mamie. Et moi, j’avais une maman ! »
Présentation de l’éditeur :
Une nouvelle adaptation des romans phénomènes de Cathy Cassidy !
Jude a 13 ans, elle rêve d’une vie normale. Mais quand on a une famille complètement givrée, ce n’est pas très facile ! Son père est le sosie d’Elvis Presley, sa grand-mère a Alzheimer, et sa mère se comporte comme une adolescente. Alors quand Carter, un garçon de sa classe, a un véritable crush pour elle, Jude refuse de faire entrer ce garçon dans sa vie, cela lui semble trop compliqué.
Lorsque la situation déraille, Jude va se rendre compte qu’il ne faut jamais avoir honte de sa famille !
Mon avis :
Il arrive souvent que ce genre d’ouvrages donne envie de lire le roman d’origine. D’autant que ce one-shot semble un peu expéditif pour les différents thèmes abordés. En effet, il est question de familles recomposées, de maladies dont Alzheimer, l’Autisme ainsi que l’Alcoolisme, et le fait d’avoir 13 ans dans ce beau foutoir…
Véronique Grisseaux parvient toutefois a démontré, grâce à de subtiles dialogues, ce que la jeune fille peut ressentir. Une simple divagation de sa grand-mère montre à quel point son esprit est ailleurs. Une intonation, une emphase, un soupir… difficile de ne pas reconnaître que « Rose Givrée » est une adaptation d’un roman qui a dû marquer le lecteur par ses mots ! Par contre, les phylactères ne sont pas des plus accommodants. Comme s’ils avaient été mis « où il y avait de la place » sans vraiment se soucier des codes de lectures en bandes-dessinées… Plus d’une fois, j’ai lu une réponse avant la question faute de bulles mal alignées.
Quant aux graphismes de Yellowhale Studio, avec Raymond Sébastien à la création du design des personnages et Claudia Forcelloni pour le dessin, il est simple, mais correct. Très coloré pour appâter les adolescents pour qui la BD est destinée, sans fioriture dans le charadesign là où les décors sont plus précis.
Un ouvrage qui aurait pu, peut-être, s’étendre davantage sur un tome ou deux de plus, pour appuyer les thématiques sérieuses abordées. L’alcoolisme d’Isabel, la mère de Jude, notamment. Mais également l’autisme d’un jeune homme rencontré devant une chapelle, l’Alzheimer de la mamie et surtout, SURTOUT : l’impression qu’on peut avoir, à 13 ans, de devoir cacher les différences qui existent dans nos familles, avec la certitude – infondée – que les autres vivent dans une norme établie.
Intéressant donc, mais un peu trop expéditif à mon sens.
ShayHlyn.
Tellement expéditif, que je cherche les cotations….:-))))
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Haha en effet, mince. Je devais avoir la tête dans le chou hier. Je corrige ça une fois sur mon PC tantôt
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