Blue Giant Supreme T7

Auteur : Ishizuka Shinichi
Editeur : Glénat
Genre : Tranche de vie
Sortie : le 2 février 2022

Ishizuka Shinichi nous ballade, nous régale et nous comble, c’est peu dire. C’est essentiellement ce que l’on scrute et quémande après avoir lu des milliers de mangas : la prestance et l’effet de surprise.

Avis de l’éditeur :

Alors qu’ils se préparent à ouvrir la première édition du festival, Dai et son groupe montent sur scène accompagnés des pensées des organisateurs amateurs, d’ados dont c’est la première scène, d’une légende qui se produit pour l’argent…

Mon avis :

La première édition historique du Horst Jazz Festival permet à D et ses musiciens de monter sur scène et de faire leurs preuves. Ils jouent comme ils l’entendent et se démarquent des autres groupes, plutôt médiocres. Mais la vedette revient au « Sam Jordan Quartet » dont la majorité du public présent a effectué le déplacement pour les voir.

Toutefois, ces trois jours de festival ont permis à D et aux « Number Five » d’attirer quelques fins connaisseurs et d’entrevoir enfin une éventuelle tournée en Allemagne.

Blue Giant Supreme_T07_Ishizuka Shinichi_Glenat_extrait

C’est systématiquement avec le même ressenti que l’on traverse le cœur dans la main chaque épisode de cette saga magnétisante. Disons le franchement, sans calculs apparents ni à priori quelconque, on pourrait clairement attribuer la note maximale lors de chaque tome, tellement la qualité présente nous tétanise sur place. L’unique raison de cette réticence, presque forcée, se trouve dans l’espérance que le suivant opus nous en mette encore davantage dans la tronche. Et à force, cela en devient frustrant…

Ishizuka Shinichi nous ballade, nous régale et nous comble, c’est peu dire. C’est essentiellement ce que l’on scrute et quémande après avoir lu des milliers de mangas : la prestance et l’effet de surprise. Les deux superlatifs étant réunis, autant se l’avouer, toute fausse note plongerait le lecteur vers le fond et le tiraillement, voire dans l’incompréhension. Fort heureusement, il n’en est rien.

Là où Ishizuka Shinichi est très fort, c’est qu’il prend indéniablement des risques… calculés ou non, seul lui-même peut y répondre : La fin d’album nous place dans un scénario à double tranchant, puisque D malgré lui quitte le groupe pour raisons familiales, contraint de revenir au Japon pour son père mourant, tandis que son remplaçant pour les « Number Five » illumine autant la foule que ses propres collègues.

On ne s’inquiète nullement des prestations de l’auteur qui, certainement, nous mettra une fois encore échec et mât, ko debout …

Coq de Combat

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