Les Contrées de l’Elphyne  

Auteur : Michael Walsh
Éditeur : Les Humanoïdes Associés | BiG Humano
128 pages
Date de sortie : 16 mars 2022
Genre : voyage initiatique, aventure, fantastique, jeunesse.

« On a sauté du haut d’une cascade et on s’est presque noyés et on s’est battus avec un dragon géant qui crachait du feu ! »

Présentation de l’éditeur :

Lorsque leur petite sœur disparaît, Ben et Lynn se lancent à sa recherche à travers le monde fantastique de l’Elphyne.

La famille Oates vient d’emménager dans une vieille maison à Terre-Neuve, au Canada. Mais lorsqu’une sombre créature enlève leur petite sœur, Ben et Lynn décident de tout faire pour la retrouver. Les deux enfants découvrent un monde fantastique peuplé de fées, de dragons et de créatures mythiques : les Contrées de l’Elphyne. Dans ce monde façonné par leur imagination, ils se découvriront des pouvoirs dont rêvent tous les enfants…

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Mon avis :

Que peuvent bien faire deux enfants quand leur jeune sœur a disparu ? Bien souvent : rien du tout si ce n’est attendre, espérer et se faire des reproches… Les parents et d’autres adultes quant à eux, accompagnés de la police, lancent une battue tandis qu’une personne âgée reste avec les petits, espérant que la disparue revienne

Or, le kidnappeur provient d’un monde bien connu des plus jeunes : le royaume fantastique, le pays des rêves et de l’imagination. Un univers qui se trouve, nous l’apprenons dans « Les Contrées de l’Elphyne » entre la réalité et l’au-delà ; une région devenue dangereuse depuis l’apparition de l’Ombre.

Dit comme ça, on peut penser soit à Peter Pan, soit au magnifique « Le Silence de l’Ombre ». Ce dernier dépeignant également un voyage initiatique pour des enfants face à la disparition et à la mort. Michael Walsh avoue d’ailleurs que cet ouvrage part d’un fait bien réel dans sa vie : sa petite sœur ayant été kidnappée (et fort heureusement ramenée saine et sauve en moins de 24H). Et ça se sent ! Le scénario évoque un vécu, qui transparaît peut-être un peu moins dans le dessin. Un trait léger, pas toujours constant, aux couleurs pastel et un manque de décor.

Toutefois, les plus jeunes y trouveront leur compte (conte ?) grâce à la présence des Faes, des dragons et de Daisy, la peluche devenue énorme nounours en armure. Chaque protagoniste humain permet de s’identifier aux personnages et de rêver de rencontrer la belle Elsy, cette lapine humanoïde aux belles ailes blanches, ou encore de voir marcher un être gigantesque (un peu comme dans les Gibli), presque translucide, prêt à gagner la mer pour devenir une nouvelle île dans « Les contrées de l’Elphyne ». Sans compter que le mot de la fin revient à la plus petite, sauvant son petit groupe grâce aux caramels magiques de sa mamie.

Une fin heureuse et un scénario qui apportent bien des messages aux petits comme aux grands. Comme l’impuissance des enfants face à la perte, l’acceptation face au deuil, le besoin d’entraide et l’amour : le mot clef de toute aventure familiale qui se respecte.

ShayHlyn.

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