Autrice : Noriko Asaka
Éditeur : Soleil
192 pages
Date de sortie : 27 octobre 2021
Genre : shôjô, fantastique, jeunesse, romance.
« Il ne s’appelle pas ‘vampire’ mais Yomiya ! C’est vrai qu’il manque de retenue, en prenant du sang sans demander… Il est égocentrique… et sadique… mais… »
Présentation de l’éditeur :
Entre orgueil et préjugés, l’amour et les liens du sang seront toujours plus forts que tout ! Surtout pour un vampire qui a soif !
Chiyu est une lycéenne qui croit au grand amour. Dans sa classe, Yomiya fait tourner toutes les têtes. Il est séduisant, intelligent, sportif et… c’est un vampire ! Malgré tout, elle lui propose son sang lorsqu’un beau jour, elle le trouve en train de faire un malaise. Il découvre alors son goût délicieux et n’a pas l’intention de renoncer à d’autres rations…
Mon avis :
Comme je le disais dernièrement avec « Midnight Secretary », les histoires de vampires font légions en ce moment. Est-ce dû au récent succès (entre 2003 et 2013 quand même) de séries comme « Vampire Knight » en manga ou encore le non moins célèbre « Twilight » au cinéma que les auteurs se sont jetés à corps perdu sur cette manne pas si inépuisable que cela ?
Dans tous les cas, les scénarii tournent un peu en rond à force de se répéter les uns les autres, tant et si bien que « The Vampire & the Rose » se noie un peu dans la masse. Un beau et ténébreux vampire dans un lycée qui fait chavirer tous les cœurs sauf celui de notre héroïne ? Déjà vu ! Un milliard de fois déjà vu…
Alors que les amateurs de vampires pleurent le décès de la talentueuse Anne Rice, autrice du cultissime « Entretien avec un vampire », les lecteurs de chez Soleil se retrouvent à compiler, en moins de deux mois (et moins d’une semaine pour les abonnés de Samba BD !), deux titres assez similaires tout en étant, l’un dédié aux adultes, celui-ci pour les adolescentes fleurs bleues qui s’imaginent déjà se faire mordre dans le cou par le beau Yomiya !
Certes, le graphisme de Noriko Asaka est agréable à regarder – classique pour un shôjô, les traits fins, de belles fioritures, des personnages beaux et mignons à la fois – mais ça ne révolutionne pas le genre du tout. C’est néanmoins ce qui sauve la donne : avec un bon dessin, la série est sauvée… du moins pour ce premier tome où tout se met en place. Reste à espérer que la jeune autrice parvienne à nous surprendre par la suite afin de ne pas devenir un énième shôjô à prendre la poussière chez le bouquiniste du coin.
Chiyu, notre jeune héroïne, a découvert que les demoiselles de son lycée n’étaient pas forcément les jouets du vampire, mais plutôt l’inverse. Qu’elles l’interpellaient, « hey vampire », pour se faire mordre – pour briller au sein de leurs groupes d’amis– sans vraiment s’intéresser à la personnalité de Yomiya. Un jeune homme qui, outre ses canines saillantes, semble bien solitaire malgré la foule autour de lui… Un bon début : à voir comment Noriko Asaka va s’en sortir pour ne pas finir comme trop de séries sur le même thème…
ShayHlyn.
encore des vampires…certains auteurs ont vraiment du mal à trouver de l’inspiration je trouve….là je sature !
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Moi je sature de tous ces mêmes visage d’ados immatures aux allures enfantines aux yeux immenses et bouches minuscules.🙄
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En même temps, c’est le graphisme type pour les shojo 😅 mais, même si j’aime les vampires, là : c’est trop (sauf la série « outsiders » chez kioon Je crois, qui a mes faveurs)
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