Scénario : Christophe Bec
Dessin : Leno Carvalho
Éditeur : Soleil
48 pages
Date de sortie : Juin 2021
Genre : Science-fiction
« Rien n’existe vraiment à l’échelle subatomique. Tout n’est qu’onde de probabilités…et cette onde peut s’effondrer à tout moment. »
Présentation de l’éditeur
L’Humanité, associée à d’autres civilisations issues de notre système solaire et d’au-delà, doit participer à contrer la menace terriblement dévastatrice provenant d’une race extraterrestre inconnue !
La colonie humaine de Titan reçoit les plans de constructions de fabuleux vaisseaux spatiaux et les coordonnées d’une galaxie lointaine. Plusieurs mois plus tard, le Crusader 1 prend la tête d’une armada prête à rejoindre les créateurs du signal. Propulsés à travers des trous de ver, les vaisseaux arrivent en vue d’une gigantesque structure extraterrestre tendue entre deux astres ! Dans quel but ?
Mon avis
On continue notre voyage intersidéral dans ce troisième opus de space opéra/ hard SF. On ne change pas une recette qui marche (ou pas) et le scénariste Christophe Bec persiste dans la lignée du scénar pointu pour ne pas dire ardu, et très bavard. C’est pas inintéressant, mais pour le côté détente et divertissement, il faudra emprunter d’autres voies intergalactiques. Les concepts d’astrophysiques sont de plus en plus complexes et on a vite fait de se noyer dans ces théories techniques qui au final nuisent un peu à la narration.
Côté narration justement, on en apprend pas tellement plus sur les Largan, cette espèce extra-terrestre qui menace et détruit tous les univers abritant la vie et contre la quelle tous les autres peuples de l’espace sont en lutte.
Bref, tout cela piétine un peu, et cette histoire qui était annoncée en trois tomes risque bien de se prolonger dans d’autres longs bavardages et palabres entre aliens et humains.
Reste le dessin du brésilien Leno Carvalho qui est beau, grandiose et riche en inventivité et qui nous fait littéralement voyager dans les confins de l’espace. Mention spéciale pour les races d’extra-terrestres qui font toutes preuve d’une grande originalité et qui ne sont pas sans rappeler celles que l’on peut trouver dans les séries Valérian et Sillage.
Une série à réserver aux amateurs éclairés de Hard SF.
Loubrun
Je ne suis pas fan de ce type de SF qui est plus de la fantasy, et du côté indigeste de Bec !🙄
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Je serais un peu moins dur avec Bec, j’ai souvent constaté que ses histoires forment un tout et qu’il faut attendre souvent l’intégralité de l’histoire pour mieux l’apprécier.
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