Scénario : Stéphane Piatzszek
Dessin : Julien Maffre
Éditeur : Quadrants – Soleil
64 pages
Date de sortie : 22 septembre 2021
Genre : Aventures, Historique
« Ainsi les gueux avaient un grand Roi et ils priaient les saints ! Mais alors que Diable les distinguait-il de nous ? »
Présentation de l’éditeur
L’affrontement sans merci que se livrèrent au XVIIe siècle le pouvoir monarchique des Bourbons à celui, indompté, incontrôlable, du peuple de la France des gueux, la Cour des Miracles, chère à Victor Hugo.
La Cour des Miracles fait face à la ténacité du lieutenant La Reynie, déterminé à « nettoyer Paris » de la vilaine engeance qui déstabilise le pouvoir et terrorise les parisiens. Mais profitant de l’absence du roi Louis XIV au château de Saint Germain, la Reine de la Canaille entraîne les siens, guidés par le comédien Scaramouche à jouir des luxes du palais royal le temps d’une nuit de liesse…

Mon avis
Tout de suite, quand les auteurs prennent le temps (3 tomes en 3 ans) la qualité s’en ressent… et cette série qui se termine à priori avec ce troisième tome ne fait pas exception à la règle. Je dis « a priori » parce que la fin reste tout de même très ouverte… (et j’écris « a priori » successivement avec et sans accent comme bon me chante car, le saviez-vous, les deux orthographes sont admises).
Toujours aussi joliment dessiné (je trouve que le trait de Maffre a du caractère), le scénario tient encore une fois toutes ses promesses, entre fiction et vérité historique, entre coups d’épée et coups de mousquet, entre décisions royales et rebondissements miraculeux, ou encore, entre amours naissantes et trahisons attendues. Bref, tout y est pour que ça fonctionne… et ça fonctionne. Les personnages sont bien campés et ont trouvé leur rythme : La marquise est plus acharnée et combattive que jamais, cette vieille carne d’Anacréon toujours aussi increvable et De La Reynie parfaitement déterminé, comme au premier jour.

Et puis il y a toujours un certain humour dans cette BD. J’en veux pour preuve la première case de la page 5 où le roi, s’étonnant de la similarité de l’organisation politique des gueux, se demande naïvement mais presque sincèrement ce qui les différencie des nobles… J’avoue que ça m’a bien plu…

Bref, ça fait vraiment plaisir quand une série tient ses promesses sur la longueur (bien que trois tomes ce ne soit pas si long).
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Odradek
A priori, un seul t à combative ;-)))
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A priori, pareillement, les deux orthographes sont admises et le double « t » est même recommandé cher maître Capelo… 😉
Combattre s’écrit avec deux « t », tandis que combativité et combatif s’écrivent, eux, avec un seul. Cette anomalie appelait donc une correction que la nouvelle orthographe s’est empressée de proposer. Elle recommande d’écrire dorénavant combattif et combattivité. L’objectif visé : harmoniser la graphie des mots de la famille.
Source : https://rouleaum.wordpress.com/2010/11/09/combatif-combattif-wui-croire/
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joute d’orthographe, n’est-il pas ?
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Je suis très indulgent avec les fautes de doubles consonnes pas toujours évidentes ou d’inattention. Par contre confondre « se » et « ce »… ou le participe passé et l’infinitif, ça m’énerve car ce n’est qu’une question de concentration et de compréhension de ce qu’on veut dire !😉
Et je ne parle pas des « malgré que… » ou « je m’en rappelle… » qui sont les plus courants et qui écorchent mes oreilles.🥶
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