Scénario : Alexine et Fabrice Meddour
Dessin : Fabrice Meddour
Éditeur : Glénat
64 pages
Date de sortie : 07 juillet 2021
Genre : Conte fantastique
« Moi j’vois jamais rien. C’est toujours pareil, y en a que pour les mêmes. »
Présentation de l’éditeur :
Celui qui voit la fille du quai y reste à jamais enchainé.
Quiconque voit la fille du quai mourra par elle… C’est une légende oubliée que l’on se raconte le soir, pourtant c’est ce qui va s’emparer d’Haurel à 8 ans quand son destin sera bouleversé par une étrange apparition. Un beau jour de marché, sur le quai, une femme semble attendre sous une ombrelle. À partir de ce jour, le destin d’Haurel est lié à ce personnage que lui seul peut voir. La malédiction le poursuit, le hante et le prive d’une vie normale. Plus il tente de s’en échapper, plus son emprise est puissante. Sensuelle et possessive, la fille du quai s’empare de sa proie pour l’anéantir quand viendra le moment. Haurel rencontre enfin l’amour avec une femme bien réelle, mais saura-t-elle lui faire oublier son malheur ?

Conte fantastique et halluciné, La Fille du Quai est aussi une histoire d’amour qui touche à l’horreur, l’érotisme et le thriller.
Mon avis
Je ne suis pas certain d’avoir tout compris dans ce conte mais doit-on vraiment chercher à « comprendre » une œuvre pour l’apprécier ? Attention, je ne dis pas non plus que je n’ai RIEN compris, hein, je dis juste que la lecture de cette BD, pour agréable qu’elle fut, m’a laissé un peu dans le flou. La question étant : qu’ont voulu nous dire les auteurs ?

Est-ce une allégorie de la folie qui, malheur, serait potentiellement héréditaire ? En tout cas, une chose est sûre, ça se lit très bien. D’abord parce que la narration est bien rythmée. La mise en abîme très classique (on aperçoit le narrateur, un vieux monsieur barbu, dans quelques cases par ci par là) permet de se concentrer sur les passages les plus importants de la vie des protagonistes. Ensuite parce que c’est parfois drôle (comique de répétition sur la femme du passeur) et qu’il y a quelques trouvailles sympathiques, notamment le pourquoi du comment de ce refus de toucher le sol chez Haurel. Enfin, évidemment, parce que c’est juste magnifiquement dessiné par Fabrice Meddour. Qu’il s’agisse des décors très oniriques, des ambiances météorologico-tendues (et un néologisme dans l’nourrain ! Un !) ou encore des personnages qui ont, pour les jeunes du moins, un petit quelque chose de Loisel, le graphisme de cette BD nous régale de bout en bout.

Bref, j’ai peut-être pas tout compris, mais j’ai bien aimé !
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Odradek
Perso les BD dont je comprends pas l’idée ou la fin sont clairement rédhibitoires, je passe donc.
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Oui mais rien ne dit que toi tu ne comprendrais pas… 😅
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C’est vrai que les dessins sont beaux… mais j’ai tellement de retard que je ne vais pas tenter l’expérience car si le chroniqueur ne comprend pas, je préfère ne pas imaginer mon avis, n’étant pas fan d’allégories fantastiques et horrifiques !😱
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Et moi qui comptais sur toi pour m’expliquer !!
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