Autrice : Tomoko Yamashita
Éditeur : Kana BIG
176 pages
Date de sortie : 9 juillet 2021
Genre : tranche de vie
« Ce serait peut-être une bonne idée de te mettre à tenir un journal. Tu y rapporterais ce qu’on te dit ou, au contraire, ce qu’on ne te dit pas. Tu y noterais aussi ce que tu ressens à cet instant, ou bien ce que tu ne ressens pas. »
Présentation de l’éditeur :
Makio, une romancière dans la trentaine, vient de perdre sa sœur dans un accident. Elle décide de recueillir la fille de cette dernière, Asa, une adolescente de 15 ans. Ce qui va forcément bouleverser ses habitudes.
Asa, soudain orpheline, est confrontée à un monde extérieur bien différent de son petit cocon familial. Elle aussi doit s’habituer à cette nouvelle vie, guidée par sa tante, qui ne sait pas toujours comment s’y prendre mais fini toujours par trouver les mots justes.
Mon avis :
Dans un premier temps, l’histoire semble partir sur une romance entre femmes – mais n’est-ce pas la finalité de cette série ? – alors qu’il s’agit d’une cohabitation entre tante et nièce. Les parents d’Asa sont morts dans un tragique accident de voiture, laissant l’adolescente orpheline, aux bons soins – un peu forcée par la grand-mère – de sa tante Makio.
Débute une étrange vie commune entre ces deux femmes. Tout est nouveau et étrange à la fois. Tant et si bien que l’aide des proches n’est pas de refus pour entamer cet avenir ensemble. L’une n’a jamais eu d’enfant, passe sa vie à travailler dans son bureau – devenu également la chambre de sa nièce – et s’arrange dans son appartement à peine tenu propre. Asa, quant à elle, se retrouve un peu trop vite plongée dans le monde des adultes, sans pour autant perdre le fil de ses études.
Alors que le lecteur sait d’emblée que nos deux héroïnes ont au moins vécu 3 ans ensemble, Tomoko Yamashita nous replonge là où tout a commencé, pour mieux comprendre et découvrir des ragots lors de l’enterrement des parents d’Asa. Des secrets de famille qui se murmurent en regardant la tante et la nièce, qui ne font qu’isoler et rapprocher les deux jeunes femmes vouées à vivre ensemble.
Avec ces informations, on peut s’attendre à tout, même à une tournure lesbienne entre Makio et Asa. Mais rien n’est encore fait. Rien n’est encore dit. Tout est encore à découvrir et à apprécier… ou non. Difficile à dire avec un début énigmatique et un dessin un peu bancal. Les personnages sont relativement attachants, mais le graphisme laisse quelque-peu à désirer, n’offrant que quelques gros plans de bonne facture contre un florilège de cases assez quelconques sans réel décor.
Affaire à suivre donc, pour se forger une meilleure opinion.
ShayHlyn.
Le mangaka qui s’occupait de l’arrière plan était soit en gréve soit en congé à mon avis….
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C’est vrai que graphiquement, je suis allergique à ces visages aux yeux démesurés et bouches minuscules. Habituellement, ce sont plutôt les décors qui sont (très) soignés et là… s’ils sont absents !?🙄
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