Auteur : Lynn Okamoto
Éditeur : Delcourt |Tonkam
432 pages
Date de sortie : 19 mai 2021
Genre : Seinen, science-fiction, drame, horreur
« À l’image de nous autres, homo sapiens, qui avons réussi à nous imposer face aux autres genres… il y a de fortes chances pour que celui-ci nous domine un jour et prenne notre place, et c’est pour cette raison que nous l’enfermons ainsi. »
Présentation de l’éditeur :
Manga original qui a donné naissance à la série télé culte disponible en France chez Kazé et @Anime. Diffusée aussi à la télé en France elle arrive pour la première fois en manga dans une version double en 6 volumes.
Les diclonius, sont des êtres dangereux créés par les humains, puis gardés dans un laboratoire de haute sécurité. Après un accident, Lucy, une diclonius, parvient à s’échapper en tuant toutes les personnes sur son chemin ! Blessée, elle est recueillie par Kouta, un jeune homme qui se promenait avec sa cousine. L’armée utilise tous les moyens possibles pour retrouver Lucy.
Mon avis :
Retour sur la série emblématique de Lynn Okamoto. Alors qu’on connait davantage ce mangaka pour ces titres récents comme « No Control ! » ou encore « Brynhildr » (dont je vais prochainement chroniquer les tomes 17 et 18), « Elfen Lied » n’est ni plus ni moins la série qui l’a fait connaître !
« Enchanté. Vous tenez entre vos mains mon tout premier manga, et je peux vous dire que tout ce que j’ai vécu jusqu’à sa publication s’est révélé être une grande aventure pour moi […] un manga un peu moche mais qui représente pour moi tout ce que mes entrailles ont pu donner. Donc soyez indulgents… »
De fait, la première partie est même carrément affreuse ! Les proportions sont mal jaugées, les têtes trop carrées, les bras trop longs, … j’en passe et des meilleurs ! Mais l’histoire tient la route. Lucy semble être la première de son genre, une jeune femme qui est née avec ce qui se rapproche le plus du 6e sens ou 3e œil de sorte qu’elle a développé des pouvoirs psychiques redoutables – capable de tuer n’importe qui se trouvant dans un rayon de 2m autour d’elle. Raison pour laquelle elle est prisonnière dans une cellule sous haute protection jusqu’au jour où elle parvient à s’en échapper…
Or, il s’avère que son évasion ait provoqué quelques troubles de la mémoire et c’est une inoffensive jeune fille qui finit par être hébergée par un jeune homme et sa cousine. Tout ce qu’elle sait dire c’est « Nyu » et incapable de comprendre les règles élémentaires de bienséance (le port des vêtements, les gestes inappropriés, …) tel un chaton perdu ; ce qui donne lieu à des scènes plutôt cocasses à côté des atrocités dont Lucy est capable.
Alors pourquoi cette double personnalité ? Quel était le but des recherches faites sur elle et les clones ensuite créés ? À n’en pas douter, même si le graphisme s’améliore au fil des pages, c’est bien le scénario qui a fait de cette série un incontournable animé dont je garde d’excellents souvenirs ! Alors on fait abstraction du dessin, surtout dans la première partie (quelle catastrophe !) et on savoure l’aventure entre science-fiction et horreur, notamment quand l’armée s’en mêle et que le sang gicle à profusion…
ShayHlyn.
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