Parasite T8 (Fin)

Auteur : Hitoshi Iwaaki
Editeur : Glénat
Genre : Fantastique
Sortie : le 5 mai 2021

Avis de l’éditeur :

Avec ou sans Migy, Shinichi doit assurer sa survie…

Mon avis :

Qu’est-ce qui nous distingue des autres créatures ? Sommes-nous les seuls et uniques à décider qui nous est inférieur dans un but de soumission et de domination ? Finalement, les Parasites décrits par Hitoshi Iwaaki tentent d’éradiquer l’espèce humaine, au même titre que certains humains avec leur soif insatiable sur d’autres espèces. Mais l’auteur pousse son raisonnement bien en avant, quant à l’harmonie entre espèces, c’est le cas entre Migy, le parasite (sympathique) et notre héros Shinichi, devenus inséparables, luttant main dans la main si l’on peut dire, puisque Migy s’est immiscé dans le bras de l’humain.

Un tandem de choc, fusionnant l’un avec l’autre, se découvrant mutuellement, s’harmonisant d’objectifs communs : celui de nuire aux parasites. D’autant plus surprenant lorsqu’un parasite s’en prend à ses semblables, comparant ceux-ci à de vils ennemis, dangereux et toxiques. Mais qu’arrive-t-il si cette union prend fin d’une manière ou d’une autre ? Se peut-il que l’humain perpétue l’ancienne symbiose ?

Ce dernier opus clôt royalement l’œuvre culte d’ Hitoshi Iwaaki, de manière surprenante. Attachez bien vos ceintures pour cet acte final, saisissant jusqu’à son ultime page. La série en elle-même nous en avait balancé plein la figure, laissant à plus d’une reprise un sentiment de force brute en matière de fantastique, faisant planer ce côté théâtral proche de la quintessence. Ce 8ème tome prouve que l’on détient l’une des meilleures facettes dans le genre, surclassant bon nombre d’autres séries, qui ne lui arrivent pas à la cheville.

parasite_T08_Glénat_Hitoshi Iwaaki_extrait

Cette conclusion s’achemine en trois versets, si l’on peut dire : Tout d’abord, la séparation entre l’humain et la créature ; ensuite, la prise de conscience de sa condition d’humain sans la créature, qui lui a permis d’atteindre son niveau de conscience et enfin, la reconnexion temporaire avec la créature et son moi authentique ; trois tranches de vie d’un même individu s’entrechoquant pour lui donner une plus-value sur son aspect original.

Car non seulement, les parasites s’adaptent en fonction de leurs hôtes, mais c’est également le cas pour notre cher Shinichi, qui évolue sans cesse dans ce contexte où il se retrouve à plusieurs reprises en totale introspection.

Plongez au cœur de la folie darwinienne, à la frontière des hommes et des monstres, où parfois il semble impossible de distinguer les deux.

Coq de Combat

2 commentaires sur “Parasite T8 (Fin)

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  1. J’ai toujours le même sentiment vis à vis de ce genre de BD fantastico-horrible… les scénaristes fument de la bonne pour imaginer des pitchs aussi improbables et déjantés !🙄😜

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