Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessin: Gabriele Parma
Éditeur : Delcourt
Date de sortie : 14/04/21
Genre : Aventure, Histoire, Guerre, Italie, complots.
Pages : 56
« Tu es aussi une joueuse, une joueuse de Milan une joueuse des Sforza, ne l’oublie jamais ! »
Résumé de l’éditeur:
«Tuez-les si vous voulez, j’ai les moyens d’en faire d’autres ! Vous ne me ferez jamais céder. »
Voilà ce que répondit Catherine Sforza aux Borgia menaçant de tuer ses enfants. Le ton est donné. Née en 1463 à Milan, figure exceptionnelle de la Renaissance italienne, Catherine Sforza défiait les conventions. Elle étudiait l’alchimie et se félicitait de sa résistance face aux Borgia, mais aussi face à d’autres puissantes familles italiennes. Audacieuse, courageuse et brillante, elle forgea des alliances et se vengea de ses ennemis dans une quête de pouvoir sans fin.

Mon avis:
Catherine Sforza une femme de caractère c’est le moins que l’on puisse dire. Fille bâtarde du duc de Milan, elle est élevée par son oncle dans une foi inébranlable en sa famille ! Nous somme en pleine Renaissance et les grandes familles s’entretuent pour le pouvoir. Les Borgia contre les Médicis, les Sforza contre les Visconti sans compter Rome et le Pape qui s’en mêlent… C’est ce qu’on appelle le jeu des 5 et Catherine va entrer dans la partie et la jouer avec brio même si son mari n’est pas très d’accord. Elle sera bientôt veuve et prendra le pouvoir et fera preuve d’une ténacité, intelligence et bravoure exemplaires ! C’est une personnalité forte et d’ailleurs… Sforza veut dire « force » quoi de plus approprié que ce nom pour cette femme hors du commun de son époque !
Pour le moment Catherine agit par petites touches, elle débute dans le jeu mais bientôt elle montrera tout son éclat et même si son époux, le prince Forli, la félicite, il estime qu’elle doit rester à sa place et lui obéir. Comme il lui dit si bien: « Ce ne sont pas là, des affaires de femmes ». Elle défendra le Château Saint-Ange à la mort du pape (l’oncle de son époux) et gagnera les faveurs du nouveau pontife et surtout conserva titres et terres mais le Pape en prend ombrage les ennemis semblent se multiplier mais les complots, meurtres et alliés éphémères aussi Nous y sommes, Catherine est définitivement entrée dans la partie… Le sang et les larmes vont assurément couler à flots !

On ne peut pas dire que Catherine est vraiment une reine mais elle en a assurément l’étoffe. Il ne faisait pas bon vivre en Italie à cette époque et encore moins à Rome, Florence ou Venise, encore moins en tant que femme. Il est parfois difficile de se retrouver dans les différentes alliances et noms des personnages mais on en comprend en tout cas l’essentiel. Je connais un peu cette période pour avoir lu et regardé de nombreux ouvrages et séries célèbres sur les familles de l’époque. Je cite les deux séries au noms des Borgia et des Medicis qui ont cartonné et qui sont relativement bien faites. Un bon ouvrage qui me permet d’en apprendre davantage sur l’époque et ce qui s’est déroulé et surtout sur Catherine, une personne que je connais moins bien. Les dessins sont de la même facture que d’autres tomes de la série. Je pense à « Constance d’Antioche » que j’ai chroniquée également, ici le lien vers le tome 1. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Catherine.
Sandra/Ithilwen.
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