Auteur : Yûsûke Osawa
Éditeur : Doki Doki
164 et 228 pages
Date de sortie : 7 avril 2021
Genre : seinen, heroic-fantasy
Deux petits tomes et puis s’en vont…
Présentation de l’éditeur :
Sa mission : exterminer les Karmas qui souillent le monde…
True, une ménestrelle, voyage à la recherche de sujets pour ses chansons. Elle arrive dans un village où elle fait la connaissance de Ran. Celui-ci fait partie des exterminateurs, des guerriers qui absorbent le mauvais karma des créatures monstrueuses qu’ils terrassent. Pour cette raison, les chasseurs de son ordre sont considérés comme impurs et traités en parias. En voyant de près Ran côtoyer la mort au combat, True prend une décision. Elle va écrire une ballade sur le guerrier…
Mon avis :
En jetant un premier coup d’œil aux couvertures, le lecteur, rêveur, espère une longue série façon « Berserk ». L’équipe de Doki Doki serait-elle encore tombée sur une pépite du genre ? Triste est de constater que non car « La ballade de Ran » ne nous entraînera dans une aventure que de deux tomes… c’est tout.
Qui plus est, nous sommes assez loin des grandes épopées fantastiques, bien que l’idée soit engageante. À vrai dire, on pourrait même croire que Yûsûke Osawa, l’auteur, a décidé de prendre les clichés des meilleures séries du genre qui se sont fait remarquées ces derniers temps, pour les compiler dans cette courte ballade.
Dès lors, rien d’étonnement à retrouver un héros solitaire et mystérieux, un barde (une demoiselle dans ce cas-ci), une elfe, un autre guerrier humain (une autre jeune femme encore une fois) et un nain. Sans oublier un puissant ennemi qui se révèlera être issu du passé obscur du héros. En résumé : les bases sont là !
Ensuite, si on feuillette les pages de sites comme Sambabd, des titres ressortent comme « Dead mount, death play » avec un manipulateur d’âmes, alors qu’ici nous avons un rival qui crée des monstres à partir du karma de créatures démoniaques abattues, « Alpi the soul sender » avec aussi des créatures dévastatrices et une héroïne attachante, ou encore « Monster x Monster » où le héros tire une tête aussi stupide que notre héros qui ne sait pas sourire.
Pourtant, « La ballade de Ran » parvient à intéresser le lecteur sans réellement convaincre plus que cela. L’idée est somme toute assez bonne, le dessin majoritairement de bonne facture, bien qu’à certains moments : soit Ran a l’air totalement stupide, soit le graphisme en lui-même dérange sans vraiment s’expliquer, et le scénario se tient jusqu’au bout, mettant finalement en valeur davantage la jeune ménestrel True plutôt que l’épopée qu’elle chante à la gloire de Ran.
Je m’attendais à un peu mieux, je dois dire…
ShayHlyn.
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