Scénariste : Tsuina Miura
Dessinateur : Takahiro Oba
Editeur : Dark Kana
Genre : Survival
Sortie : le 19 février 2021
Avis de l’éditeur :
Alors qu’il regarde le ciel depuis le toit de son école, Senya, un jeune garçon qui rêve de devenir astronaute, assiste à l’apparition mystérieuse d’une immense tour dans le paysage urbain. Il est aussitôt transporté dans un univers parallèle !
Mon avis :
Le jeune Senya se retrouve propulsé dans une autre dimension. Alors qu’il regardait tranquillement le ciel du haut du toit de son école, s’imaginant un jour devenir astronaute, une forme noire de type spirale jaillit et le condamne à errer dans un autre espace-temps où la vie ne vaut pas grand-chose.
Un espace parallèle reliant des ponts aux gratte-ciels orne ce décor chaotique. Mais de suite Senya sera confronté à des dangers bien plus conséquents, à savoir des ennemis armés portant des masques utilisés lors d’Halloween ou au Carnaval. Lorsqu’il croise le regard d’une pauvre fille se jetant volontairement dans le vide, s’écrasant sur le sol, le désespoir annihile toute volonté de notre jeune héros, totalement désemparé …
Contexte fort récurent ces dernières années, le Survival nous a été proposé à toutes les sauces depuis le phénomène Battle Royal. Affichant généralement une entame plus qu’encourageante, nombre de séries pataugent plus les tomes s’accumulent.
Sky High Survival Next Level reprend les ingrédients du genre : un héros qui ne cherche pas à nuire volontairement à son prochain (du moins en début de parcours), des ennemis surpuissants, des alliés de choix, et du déboitage de mâchoire bourrin. Apportez à cela une touche de mystère (nous ne savons pas grand-chose quant aux motivations des tueurs) et un héros féru des étoiles avec l’espoir un jour de voyager dans l’espace : c’est à peu près tout ce que ce relate ce 1er opus.
Le style graphique signé Takahiro Oba ne révolutionne guère le genre, et évolue dans un registre on ne peut plus classique, privilégiant les plans rapprochés. On pointera l’intensité de cet effet de claustrophobie et la qualité remarquable des immeubles, dont l’encrage épais les rend plus que réalistes.
Un shônen qui plaira aux ados de 12 à 15 ans. Les autres devront sûrement s’orienter pour une série plus mature.
Coq de Combat
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