Illustrations : Bill Sienkiewicz
Adapté de : Herman Melville
DL : 11/2020
Editeur : Delcourt
ISBN : 978-2-413-01975-6
NB pages : 48
« Appelez-moi Ismaël. »
Version originale (Moby Dicky adapted by Bill Sienkiewicz) publiée aux USA par The Berkley Publishing Group et First Publishing en février 1990. Inédit en VF.
Moby Dick fait partie de ses œuvres littéraires dont la majorité des gens connaissent l’histoire.
Attiré par la mer, Ismaël, le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur Le Pequod, commandé par le Capitaine Achab, obsédé par un cachalot blanc particulièrement féroce surnommé Moby Dick qui lui a arraché la jambe.
Cette base on la connait tous, généralement l’on sait également que c’est un beau petit pavé. Je l’ai lu au lycée parce que mon prof d’anglais voulait nous montrer les erreurs de traductions à ne pas faire, j’avais trouvé ça looooonnnnggggg. Il y a bien un tiers du roman qui est l’équivalent d’une encyclopédie dédiée à la pèche à la baleine du XIXe siècle. Quel enfer pour le jeune moi. Pour autant, cette histoire sur l’obsession et la folie m’a marqué et je lis toutes les adaptations qui sortent. Réjouissez-vous il existe de nos jours une édition en texte abrégé avec nouvelle traduction. C’est encore trop pour vous ? Soit. Voici aujourd’hui la version illustrée de quarante-quatre pages.
Les moments clefs restent présents : l’obsession du doublon sur le mat, la relation Ismaël/Queequeg, la folie d’Achab, tout est là, mais sur quarante-quatre petites pages. Et bien… c’est condensé, là-dessus aucun problème et si cela permet aux lecteurs de découvrir le roman pourquoi pas.
Le vrai point fort de cet album et ce qui justifie certainement cette édition d’un album VO de 1990 c’est forcément Bill Sienkiewicz.
Bill Sienkiewicz est l’un de ces auteurs illustrateurs (comme Dave McKean) qui travaillent indifféremment la peinture à l’huile, l’aquarelle et les encres, il recourt notamment au collage ou à l’utilisation de stencils. Il en résulte un travail spectaculaire, mais clivant, je vous laisse vous faire un avis avec les visuels de cette chronique.
Maintenant si vous cherchez une adaptation BD plus complète dirons nous, il conviendra de s’orienter vers le Moby Dick en N&B de Christophe Chabouté chez Vents d’Ouest, A la recherche de Moby Dick (Venayre/Wens) chez Futuro ou sur Mody Dick (Alary/Jouvray) chez Soleil.
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J’ai été déroutée par ce style graphique, mais comme tu dis, tout y est… Juste très condensé.
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Et wordpress nous propose dans les articles similaires un autre Moby dick chez Soleil chroniqué par notre regretté Marc.
La typo me semble bien petite, je sais qu’on doit condensé mais c’est un truc qui parfois me gêne grandement.
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Très juste, je rajoute pour le Soleil. Ya pas mal de textes mais je n’ai pas eu de problème de taille de police.
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Avec une bonne définition, la police est lisible…😉
https://www.editions-delcourt.fr/comics/preview/moby-dick
Apparemment, Capitol avait aimé la version Soleil.
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C’est vrai que le graphisme n’est pas très attractif, même si l’histoire est noire. Je pense avoir lu le roman quand j’étais très jeune mais n’en garde aucun souvenir !
C’est donc une version de plus, mais c’est plutôt un livre illustré qu’une BD !… bref, c’est trop indigeste pour moi !🥵
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Au contraire de vous, j’aime beaucoup le graphisme !
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J’aime bien le graphisme pour ma part. J’ai adoré Moby Dick que j’avais adoré à la fac ( tu avais cette UE Odradek?
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que j’avais LU à la fac…
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Bill Sienkiewicz est un maître de l’art graphique ! j’ai adoré ses prestations pour Marvel et il semble ici au sommet de son art.
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