Auteure : Nadia Nakhlé.
Éditeur : Delcourt, collection Mirages.
Sortie : 18 mars 2020.
224 pages.
Genre : roman graphique
« On peut tout te prendre mais pas tes rêves»
Le résumé.
Un jour, la décision a été prise : Amel, orpheline de 12 ans, partira.
Il n’est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu. À la frontière, Amel perd la famille chargée de l’accompagner et se retrouve seule.
Sur sa route, elle rencontre Bacem, un déserteur et joueur de oud. Ensemble, l’enfant et le soldat apprennent à se reconstruire
Mon avis
Le récit alterne entre le présent d’Amel et ce qu’elle laisse derrière elle. Nadia Nakhlé effectue un parallèle entre l’ histoire d’Amel et celle des oiseaux du célèbre poème persan, la Conférence des Oiseaux, de Farid Ud Din Attâr. Le poème retrace la parcours de 30000 oiseaux traversant sept vallées en quête de leur roi. Ainsi dans notre histoire, au son du oud, Amel entre dans le monde poétique des oiseaux.
En découvrant cet album, je suis surpris par son poids, c’est du lourd. Et puis je le feuillette, une sorte de rituel pour m’ imprégné de l’ambiance. Le livre semble assez sombre à cause du noir omniprésent mais aussi très soigné, on dirait des enluminures qui ornent certains pages. Un sentiment de « très grande classe »me vient à l’esprit. C’est tout simplement « beau » . Reste la lecture qui me semble de prime abord destinée à un lectorat plutôt jeune. Je m’attends donc à une sorte de conte mais je découvre qu’il s’agit d’un récit universel sur l’exil, sur la migration. On ne connaît jamais son pays de départ où sévit la guerre. Par contre, on connaît sa destination : Paris. Le parcours sera long et truffé d’ embûches avec des salopards qui profitent de la détresse humaine. Notre petite Amel est une sorte de lumière au milieu de cette misère. Si vous avez un cœur, il vous sera impossible de ne pas être ému par ce voyage et même de verser une larme en fin d’album. C’est donc une BD très émouvante et envoûtante que ces oiseaux qui ne se retournent pas.
Si en plus cet album pouvait faire réfléchir certains, ce serait encore mieux.
Samba.
Inscrivez-vous à la newsletter.
Nul doute que l’histoire doit être émouvante et que ce doit être un bel objet, mais en dehors des enluminures qui font chic, je trouve le dessin plutôt moche et il aurait gagné à plus de virtuosité graphique et d’application pour ce genre d’histoire.
Bref, ça ne me donne pas du tout envie de lire même si ça doit valoir le coup !… graphiquement je trouve que ça ne vaut pas plus que la moyenne.😔
J'aimeJ'aime
Le soin apporté aux pages, le travail sur le noir, l ambiance générale, la poésie ressentie , l objet en lui-même….l ensemble mérite une bonne note…tu remarqueras que je n ai pas mis le maximum. J imagine que l auteure a passé de très nombreuses heures de travail pour arriver à un tel résultat alors respect et bonne note.
J'aimeJ'aime
Je ne parle que de l’aspect purement dessin réalisé à la main, pas du gros travail d’habillage réalisé informatiquement qui doit seulement nécessiter de la patience.
Et donc du côté manuel ça casse pas 3 pattes à un canard !🙄😜
J'aimeJ'aime