Scénario : Stéphane Piatzszek
Dessin : Florent Bossard
Éditeur : Grand Angle.
56 pages
Date de sortie : 4 mars 2020
Genre : Histoire, histoire industrielle
L’histoire vraie de la création de la première ligne internationale de chemin de fer. Une saga industrielle…
Présentation de l’éditeur
Nicolas Koechlin, l’homme le plus riche d’Alsace, se lance dans un projet fou : la construction de la plus grande ligne de train internationale de l’époque : le Strasbourg/Bâle. En ces années 1830, le train n’en est qu’à ses balbutiements. Nicolas va relever ce défi avec son courage, sa générosité, mais aussi sa rouerie et sa folie. Cette grande aventure ferroviaire bouleversera le destin des Koechlin, mais aussi celui de toute la ville de Mulhouse où chacun poursuit ses rêves, mais joue aussi sa survie dans cet impitoyable XIXe siècle industriel.
Mon avis
Cette nouvelle mini série historique nous entraine dans l’est de la France en pleine révolution industrielle. Riche entrepreneur, Nicolas Koechlin est millionnaire à 21 an en poursuivant l’aventure industrielle familiale de fabrique de toiles de coton imprimées. Visionnaire et bâtisseur éclairé, il comprend vite l’intérêt que peut apporter aux affaires mais aussi à la ville de Mulhouse, l’industrialisation et la naissance du chemin de fer. Il se lance alors dans cette aventure folle de créer une ligne de chemin de fer qui sera considérée plus tard comme la première ligne de chemin de fer internationale.
Dans ce premier tome sur trois prévus, l’auteur pose les bases de son histoire et prend le temps de bien présenter les différents protagonistes. Les membres de la famille Koechlin aux ambitions industrielles différentes, lea fille qui rêve d’être journaliste et deux enfants ouvriers dont nous suivrons le destin. D’autres personnages se greffent sur ce récit pour l’animer montrant la vie d’une industrie florissante du XIXème siècle et les conditions de travail de l’époque.
Il n’est donc pour l’instant pas tellement question de chemin de fer, excepté la présentation et mise en place du projet qui arrive aux 3/4 de l’album.
Côté dessin, Florent Bossard livre un travail honnête s’inspirant de gravures du XIXème siècle en donnant une bonne place aux hachures. Au premier regard ce dessin peut paraître rugueux et un peu grossier. Il n’en est rien ; le trait est précis et les cadrages bien étudiés pour rendre le récit assez immersif.
Affaire à suivre avec l’aventure ferroviaire qui commencera vraiment dans le prochain tome.
Loubrun
J’ai l’impression d’être dans « Germinal »..
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