Will Serial Loser

Auteur : Guillaume Bianco
Editeur : Bamboo Edition
Genre : Humour
Sortie : le 9 février 2020

Bref, un album presque incontournable, voire même magique par instants. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous chers lecteurs de nous remettre dans le bain et quérir les anciens titres de la saga, afin de se familiariser avec tout ce beau monde.

Avis de l’éditeur :

Un éternel ado, des filles, des pizzas et un chien obsédé sexuel  Quand j’étais petit, je voulais être cow-boy, aventurier ou Jedi ! Finalement, je suis livreur de pizzas. Ben quoi ? J’suis bien obligé de bosser un peu, si je veux payer mon loyer !

Mon avis :

Ces mini gags mettent en scène essentiellement trois protagonistes, à savoir Will, un laissé-pour-compte plutôt heureux en dépit de ses déboires ; son chien, un surexcité sexuel prêt à bondir sur tout ce qui bouge (et ce qui n’est pas amovible) ainsi que leur voisine de palier, la charmante Maeva qui en pince méchamment pour Will.

A priori, passé quelques pages, on en arriverait à la conclusion classique qu’il s’agit d’une BD humoristique comme tant d’autres avec, dans le meilleur des cas, quelques gags à sauver. Et pourtant le résultat est tout autre. Sans exagération, nous obtenons une excellente blague sur deux : voici un pourcentage ô combien aguicheur qui vous permettra de vous détendre sans vous soucier de ce qui se déroule parmi les 7 milliards de tracas terrestres.

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Tout d’abord, chaque protagoniste se voit particulièrement travaillé en profondeur. Le héros Will, davantage confiné à la place de perdant total, n’en demeure pas moins un élément marquant tout le long du récit. Nous parlerons de récit, car bien que les histoires sont érigées sur une planche, il en résulte tout de même un fil conducteur. Ainsi, Will défend son titre d’archi-nul, incapable de saisir le fonctionnement primaire du sens de la vie. Sa voisine de palier Maeva, une latino aux poumons siliconés en pince méchamment pour notre antihéros. La pauvre essaye tout ce qui se présente pour attirer un quelconque intérêt de son ami et voisin. Quitte même à inviter une amie et se lancer dans un plan à 3, semblant incompréhensible pour Will qui le lendemain explique ses échecs et déboires à son psy, le renversant de son siège.

Mais où ce titre mérite une bonne note se trouve indéniablement dans le personnage de Klébert, le toutou de Will. Là ou Will manque totalement d’hormones, son clébard en fabrique des tonnes à la micro seconde, de là à vouloir copuler avec tout et n’importe quoi (la pauvre bête s’en prend sauvagement à un lampadaire, à un arbre, alors imaginer lorsque la belle Maeva se trouve dans les parages …)

Bref, un album presque incontournable, voire même magique par instants. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous chers lecteurs de nous remettre dans le bain et quérir les anciens titres de la saga, afin de se familiariser avec tout ce beau monde.

Coq de Combat

 

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