Le message de l’alchimiste
Scénariste : Didier Convard
Dessinateur : Denis Falque
Editeur : Glénat
Genre : Historique
Sortie : le 16 octobre 2019
Fidèle à sa marque de fabrique, Didier Convard exploite le labyrinthe de Lacrima Christi de fond en comble, pour le plus grand bonheur de ses chers lecteurs. […] La partie graphique signée Denis Falque reproduit honnêtement cet univers […] Une série destinée exclusivement pour les fans de cette longue saga.
Avis de l’éditeur :
Le professeur Milonsky a payé de sa vie la mission pour récupérer la pièce manquante du codicille de Biondi. Toujours diminué, Jean Nomane doit poursuivre son enquête de son lit. Les moyens mis à sa disposition par les Gardiens du sang et la bonne volonté de ses amis seront-ils suffisants pour contrer les funestes projets derrière la libération du Lacrima Christi ? Car le temps est compté…
Mon avis :
Trahison, corruption à grande échelle : « Le serpent peut faire semblant d’être votre ami pendant un siècle avant de vous mordre au cœur »
Chaque ennemi de la grande République de Corée est destiné à un sort funeste. Deux cadavres sont retrouvés à bord de l’hélicoptère en flammes (voir tome précédent). Une scène entièrement filmée par les forces armées locales, retransmises en direct à leur dictateur. Grâce à un subterfuge, Jean Nomade, dit le Rectificateur s’en sort indemne, aidé indirectement par le général Hong Tong-Jo.
Une fois sur les lieux de l’incendie, le vénéré président constate avec stupeur le cadavre du colonel Wan. Pris de rage pour haute trahison, il exige l’arrestation immédiate de chaque membre de la famille Wan. Quant au cadavre de ce dernier, il sera donné en pâture à ses chiens ( cela ne vous rappelle rien chers lecteurs ?)
Grâce à ses précieuses informations, Jean Nomade constate l’ampleur du désordre et qu’une telle opération militaire pour la récupération de la souche du Lacrima Christi provient d’une entité beaucoup plus coriace : les forces américaines. Ne sachant réellement vers qui se tourner, il reçoit cordialement la visite d’un agent de la CIA, le félicitant pour son coup d’éclat et sa prochaine participation pour évincer le dictateur en fonction.
La suite du récit nous plonge quelques mois plus tôt au monastère de Grottaferrata où un homme est retrouvé gisant dans son sang, à proximité d’une statue d’un saint dont le cœur de pierre a été jeté au sol, dissimulant une cachette sacrée. Une victime agissant pour le compte du Vatican …
Fidèle à sa marque de fabrique, Didier Convard exploite le labyrinthe de Lacrima Christi de fond en comble, pour le plus grand bonheur de ses chers lecteurs. Une trame soignée et plaisante qui malgré les nombreux tenants et aboutissants se digère avec souplesse. La politique se mêlant à la religion, associée également aux forces et impacts militaires constitue un puzzle à décrypter sans modération.
La partie graphique signée Denis Falque reproduit honnêtement cet univers et cela en dépit de quelques imperfections majeures, notamment les faciès des protagonistes complètement ratés (nez et mentons surdimensionnés). Les décors architecturaux et la profondeur de champ sont de bien meilleures factures.
Une série destinée exclusivement pour les fans de cette longue saga.
Coq de Combat
SambaBD 
Le filon semble inépuisable…perso il y a bien longtemps que j ai abandonné cette quête. J attends aussi de retrouver Denis Falque sur une autre série.
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J’avais bien aimé la série d’origine « Le triangle secret » en 7T et Les gardiens du sang en 5T, mais je n’ai pas encore attaqué Lacrima Christi (que je lirai peut-être). C’est vrai que c’est souvent assez bavard et un peu indigeste (à la B&M) mais l’intrigue était intéressante.
D’accord aussi avec les visages « ingrats » des personnages !🤔
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