Le dernier mousquetaire (1/2)
Scénaristes : Jean-Pierre Pécau & Fred Duval
Dessinateur : Vladimir Aleksic
Editeur : Delcourt Série B
54 pages
Genre : Historique
Sortie : le 21 août 2019
Sur ce coup, comme il va être pénible de lire ce second tome. Avec d’Artagnan, icône emblématique, il y avait bien mieux à proposer.
Avis de l’éditeur :
Automne 1651, fuyant Paris lors de la Fronde des princes, le jeune roi Louis XIV est tué par des brigands. Le mousquetaire d’Artagnan, chargé de la protection de la famille royale, ne s’en remettra jamais.
Mon avis :
1651. Le cardinal Mazarin est en exil. L’affrontement contre le Prince de Condé est inévitable. Accompagné par les mousquetaires, ils se rendent vers Poitiers. Du haut de ses 14 ans, le jeune Louis proclamé Roi est escorté par d’Artagnan et ses acolytes.
Sous l’ordre de sa Majesté, d’Artagnan quittera le convoi en direction de Brühl avec une missive capitale. Sauf qu’une beuverie la veille est responsable d’un carnage. Le Roi et la Reine sont massacrés. Seul le Dauphin est rescapé et à Paris sous bonne garde, protégé par Gaston d’Orléans. Les enjeux internationaux prennent de l’envergure : les espagnols à Condé, la prochaine intervention anglaise…
Entre temps, d’Artagnan retourne auprès des siens, patientant durant de longues années jusqu’à l’ordre du Cardinal. Vingt ans plus tard, un messager recherche le maître d’armes, dit Charles de Batz de Castelmare. Le Cardinal atteint de la goutte vit ses derniers instants. Il souhaite une dernière aide venant de son ami : un ultime partenariat afin de défendre le royaume de France face à l’ennemi espagnol.
Premier tome d’un diptyque, la saga Jour J nous balance en pleine guerre franco-espagnole. Alors qu’on pensait voir paraître la suite de Lune Rouge, le précédent tome sur base de plate-forme scientifique, on se retrouve des siècles en arrière sur un récit franchement monotone. Ce titre ne décolle pour ainsi dire jamais et la raison est simple : De loin bien trop théorique, on a juste l’impression de lire un grimoire, sorti d’on ne sait quelle cave humide d’époque. Et la qualité graphique est du même acabit. Trait approximatif, couleurs fades, un dessin qui ne se démarque nullement par rapport aux centaines de BD proposées sur le marché.
Jour J est une excellente saga, il va sans dire. La plupart des titres récents respectaient une ligne de conduite : qualité graphique élevée, suspense crescendo, trame tonitruante… Sur ce coup, comme il va être pénible de lire ce second tome. Avec d’Artagnan, icône emblématique, il y avait bien mieux à proposer.
Coq de Combat
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