Scenario : Giorgio Albertini
Dessin : Grégory Panaccione.
Editeur : Delcourt (néopolis).
256 pages
Sortie : 21 août2019
Genre : Science-fiction.
« On trouve toujours des moines au Népal »
Le résumé.
Une anomalie rare du voyage dans le temps provoque le naufrage de deux journalistes, d’un scientifique et d’une romancière connue, en haut d’une montagne, au début du Moyen Âge d’une ligne temporelle inexplorée.
Les Chronosquads se préparent pour un sauvetage inédit ignorant en partie les risques d’un trop long séjour dans cette dimension située hors des circuits contrôlés de chronotourisme…
Mon avis.
Décidément, je fais dans les voyages temporels en ce moment ( cfr Time lost). Mais ce tome 5 de Chronosquad est aussi une surprise, je pensais que l’histoire était bouclée avec le 4e tome. Mais si j’avais lu les interviews des auteurs, j’aurais su qu’ils avaient prévu une saison II.A mon avis, impossible d’arrêter le train fou Panaccione habitué à réaliser 4 planches ou plus par jour. Le freinage d’urgence était peut-être défectueux.
La question est maintenant de savoir pour combien de tomes est prévue cette saison II car les signaux ne sont pas clairs. On pourrait croire à un seul album avec la mention « récit complet » bien mis en évidence sur la couverture. Cependant, après lecture, on sent bien que l’histoire aurait pu continuer avec une scène de rajeunissement bien mystérieuse et qui ouvre bien des portes et surtout une suite. J’ai aussi senti une étrange accélération temporelle en fin d’album comme si on devait boucler l’histoire. Bref, c’est avec une certaine perplexité que je referme mon album. Un drôle sentiment d’inachevé traverse mon esprit de chroniqueur « exigeant ». On dirait presque une liquidation des lieux et ça me fait dire que ce tome 5 est assez dispensable par rapport à la saison I. J’y ai trouvé moins d’humour, d’audace, de folie douce ou encore d’effets visuels.
Ok, j’ai tourné les pages avec un certain plaisir et on ne s’ennuie nullement mais bon ça sent un peu la fin des temps également.
Samba.