Scénario : Olivier Visonneau
Dessin : Jesús Alonso
Éditeur : Ep Editions
56 pages
Date de sortie : novembre 2017
Genre : western
« Personne n’est à l’abri de devenir riche. Il suffit qu’une idée de génie te traverse l’esprit »
Présentation de l’éditeur
Après le braquage du saloon de SilverCity, Emmett et Bob sont obligés de se cacher. Ils passent un hiver difficile dans une cabane vétuste au fond d’un bois.
De retour de Californie, où il s’est évadé de prison, Grattan propose à ses frères de dévaliser des trains. Le gang composé des Dalton, Bill, Dick et Black face se reforme.
De pillages en hold-up, ils s’enfoncent toujours plus dans l’illégalité. Toutes les polices du pays sont à leurs trousses. Les mois passent, et les difficultés d’une vie en cavale créent de violentes tensions au sein du gang.
Mon avis
« l’histoire s’appréciera mieux dans son ensemble lors de la parution du second volume « , c’est ce que je disais dans ma chronique du tome 1 publiée en août 2016. J’ai donc relu le premier tome avant d’entamer le second. Bien m’en a pris, car j’avais vu juste, ce diptyque se lit comme un one-shot. Certes, on sait depuis le début comment tout cela se termine, mais on reste curieux de voir comment et pourquoi les frères Dalton ont inexorablement glissé sur la mauvaise pente. Jusqu’au terminus à Coffeyville, Olivier Visonneau nous raconte de manière épique et dans la droite lignée des plus grands westerns, les principaux méfaits de la fratrie infernale. Pour donner encore plus de relief à l’intrigue, il s’arrange légèrement avec l’Histoire officielle en intégrant quelques personnages fictifs dans son récit. Ces seconds couteaux rendraient d’ailleurs presque sympathiques les frangins !
Le dessin jeté comme un crayonné abouti, donne une ambiance sauvage qui sied parfaitement à ce récit. On y ajoute une mise en couleur sobre et des dialogues percutants, et l’on obtient un très bon western qui sonne juste et ne tombe jamais dans l’exagération des codes du genre.
J’ajouterai une mention spéciale pour les couvertures. Prises séparément, elles n’ont rien d’extraordinaire. Il faut les lire côte à côte et l’on s’aperçoit que pour le tome 1 les frères font dos à la banque, arborant fièrement leurs étoiles de shériffs et prêts à faire front d’éventuels braqueurs. Même lieu pour le tome 2. Mais les frères font face à la banque, les étoiles sont tombées, colts aux poings, visages fermés, prêts pour leur ultime combat. La vie des Dalton résumée en deux dessins.
Loubrun
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Le tome 1
Bien vu les couvertures !!
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Oui, et leurs expressions faciales ont aussi un peu changé entre les deux couvertures! La comparaison des deux titres amplifie encore ce jeu de miroir. J’ai bien apprécié ce récit (un peu moins la longue suite de « didascalies » qui égrènent les dates), et le style graphique libre, littéralement « jeté », très gestuel et incroyablement vivant.
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