Auteur : Chris Oliveros.
Éditeur : Delcourt.
104 pages
Sortie : 17 août 2016.
Genre : Drame fantastique
Résumé
Jack Cluthers ne parvient plus à joindre les deux bouts. Effectivement, sa petite entreprise, qui fabrique de très jolies enveloppes, est vouée à disparaître face à la concurrence industrielle.
Mon avis :
C’est un strip bien fouille-au-pot qui nous provient de celui qui est non seulement l’élaborateur de cet effeuillage mais aussi à la tête de la maison d’édition Drawn And Quarterly depuis 26 ans. Grâce à quoi, il daigne à éditer en langue anglaise des auteurs français à l’instar de Baru, David B., Clément Oubrerie et éminemment Guy Delisle. À l’avenant, cette historiette encense la nébulosité, l’ineptie, l’affliction et la résignation.
La « bicolorité » noire et blanche du dessin au bornage de la délicatesse, revêtu de futiles motifs et tressaillements, devient abrupt et récurrent en un tour de main. 484 grammes de pages qui évoquent ces films alanguis, pas folichons pour un sous et qui convient à décrocher hâtivement.
Si l’on doit dogmatiquement se mémorer l’une ou l’autre chose avenue de ces plus de cent pages, c’est que dans les années 1950 (décennie de l’action) et de nouveau aujourd’hui, dans de nombreux pays, il est préférable pour l’homme de demeurer affranchi, en conformité avec les goûts en vigueur afin qu’il puisse subsister au coeur d’un monde sans condescendance. Une fabulation cafouilleuse à l’antithèse d’une affabulation harmonieuse.
Scénario
Dessin
Mister Med.
une chronique en osmose harmonieuse avec le contenu de cette BD ? ;-))
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rien compris … 🙂
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Tout à fait, Thierry :-]. Si c’est incompréhensible, c’est normal. Difficile, en lisant cette BD, de piger le « délire » de l’auteur. Il paraît que c’est une BD test. Sorry quand même pour la complexité.
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C’est vrai que si le contenu est en adéquation avec la chronique, il est étonnant qu’elle ne fasse pas partie de la sélection d’Angoulême encensée de critiques dithyrambiques ! ☻
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