Black Market

black market.jpgblack market_pl.jpgScénario : Frank J Barbiere

Dessin : Victor Santos

Éditeur : Glénat Comics

112 pages

date de sortie : 30 septembre 2015

genre : comics, aventure, humour

 

 

 

Comment Ray Lewis, ancien médecin légiste s’est-il retrouvé simple thanatopracteur dans une entreprise de pompes funèbres ? Il était pourtant brillant et promis à un bel avenir dans la police scientifique. Mais comme on dit, on choisi ses amis, on ne choisit pas sa famille ! C’est Denny, le frère de Ray qui un jour a tout fait basculer en l’entrainant dans un coup foireux. Criminel notoire, le voilà de retour pour embarquer à nouveau son frère dans une sombre affaire lui promettant fortune et gloire : il connait la recette capable d’éliminer toutes les maladies sur terre. Mais pour la mettre en œuvre, il a besoin des talents de Ray car la clé du remède se trouve dans l’ADN des Super-Héros. Il va donc falloir aller les chercher et récupérer une once de leur ADN…

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Au commencement étaient les héros. Des types affublés de déguisements improbables voire grotesques mettant au service de la veuve et de l’orphelin leur talent que dame nature avait bien voulu leur octroyer. Puis un jour vinrent les Super. Dotés de pouvoirs bien plus puissants et quasiment indestructibles ils combattent le mal sous toutes ses formes. Depuis que les Supers sont là, les Héros ne servent plus à grand chose et la plupart ont du se reconvertir pour survivre.

Le mythe du super héros revu, corrigé et déformé par Frank J Barbière. Utilisant l’humour noir et l’auto dérision il met à mal tous les codes du genre pour servir son propos. Porteurs de ce qui pourrait éradiquer tous les maux de l’humanité, les Supers auraient pu bénéficier d’un peu plus de considération de la part de l’humanité. Mais ils sont ici des proies et les hommes ont décidé de les presser jusqu’à la dernière goutte.

Dommage que la narration soit si peu fluide et aussi chaotique. Dommage que le dessin soit si rugueux et le trait aussi lourd. Dommage, parce que l’intrigue est quand même bien foutue et le final assez inattendu.

Black Market aurait pu faire un excellent thriller sombre et drôle à la fois, mais n’est finalement qu’une bonne petite comédie noire et satirique.

 

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Loubrun

Roma – tome 2 – Vaincre ou mourir

Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015Vaincre ou mourir

Dessin : Luca Erbetta

Scénario : didier Convard, gilles Chaillet, Eric Adam, Pierre Boisserie

Editions Glénat

Collection Grafica

64 pages – cartonné

                                                                   Péplum historico-fantastique

 

Présentation de l’éditeur :

 

Rome ! Une ville immortelle. Une damnation éternelle.

 

217 avant Jésus Christ. Rome est devenue l’une des premières puissances de la Méditerranée. Seule Carthage contrarie son hégémonie. Hannibal conduit ses armées en Italie où il défait les légions de la République romaine à plusieurs reprises, ses troupes menaçant même la ville ! Les familles Aquilia et Léo, qui seules connaissent la malédiction nichée au cœur de la statue du Palladium, arriveront-elles à lutter à la fois contre la furie des dieux et celle des hommes ?

 

Furius Léo, descendant de Léonidas, espère briser la Malédiction qui accable sa famille en remettant le Palladium à Hannibal, avec la promesse que l’icône lui apporterait gloire et pouvoir éternels. Furius est prêt à tout sacrifier pour parvenir à ses fins. Il n’imagine pas que le Palladium retournera son plan contre lui, sur fond de guerres puniques et de luttes de pouvoir, dans un combat opposant les Dieux aux hommes et le Bien au Mal…

 

Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015

 

Mon avis :

Petit rappel : Roma est une idée ambitieuse de Gilles Chaillet. À la disparition de ce dernier en 2011, Chantal Chaillet, son épouse,  avait souhaité que  ce projet puisse être développé et mené à terme. Elle a fait alors appel à Didier Convard, aidé par Éric Adam et Pierre Boisserie, pour finaliser les scénarios de cette immense fresque supposée couvrir l’histoire de Rome, de l’Antiquité à 2030, en terminant par un épilogue de science-fiction. A chaque album devait correspondre une époque et un récit indépendant. Le dessin du premier tome a été confié au convaincant  Régis Penet. 

Roma se présente donc comme une grande saga historico-fantastique de 13 albums, construite autour de la malédiction du Palladium. À raison d’une parution semestrielle, chaque album, formant une histoire complète et réalisé par un dessinateur différent, a pour cadre un épisode célèbre de l’histoire de Rome. Pour le premier cycle des 5 récits couvrant la période antique, un cahier historique préparé par Bertrand Lançon, spécialiste de la période romaine, vient systématiquement compléter l’ouvrage.

Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015

 

Au dessin pour le tome 2, Luca Erbetta  a traité le scénario en alternant de grands plans cinématographiques avec des séquences plus denses et plus rythmées. Il a privilégié les scènes de grandes batailles, avec des milliers d’hommes qui s’affrontaient, sans négliger les moments plus intimes et les émotions des personnages. Son souci du détail, en particulier pour les armes et les tenues militaires, témoigne d’une recherche méticuleuse. Ce qui donne un réel crédit à son travail.

 

Au niveau du scénario, je pense que les fans d’Histoire, dont je suis, risquent de rester encore un peu sur leur faim. Passe encore de raccrocher la chute de Troie à la création mythologique de Rome dans le premier tome. Mais faire d’Hannibal ce portrait d’un général misant sur la seule puissance de la magie du Palladium pour s’assurer la victoire me semble tiré par les cheveux. La dimension fantastique qui apparaît dans le déroulement des batailles m’a également parue incongrue. Ma vision reste peut-être trop puriste ? Le Palladium vient pourtant expliquer une énigme de l’histoire : pourquoi Hannibal, dans une position de force, a-t-il renoncé à assiéger Rome ? Astucieux, penseront sans doute certains lecteurs. Pour ma part, j’ai du mal avec cette vision pourtant bien défendue par les commentaires du dossier historique.

 

Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015

 

Cette passionnante aventure, historique et éditoriale, à l’aspect fantastique assumé, mérite néanmoins toute l’attention des lecteurs Et je me réjouis personnellement de lire les épisodes qui vont suivre dans lesquels les grandes figures historiques de  César et Cléopâtre dans le tome 3 et surtout celle de Caligula dans le tome 4 viendront se confronter à la malédiction du Palladium. 

 

 

Roma, Vaincre ou mourir, Erbetta, Convard, Chaillet, Adam, Boisserie, Glénat, Péplum, 23 septembre 2015

 

 

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  Le site internet des Editions Glénat : ICI

 

 

Skippy.

 

 

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