
Dessin : Lamontagne – Scénario : Istin
Editions Soleil
Collection Soleil celtic
Sortie : 10/09/2014
56 pages –cartonné – couleurs
Prix conseillé : 14,50 €
ISBN : 9782302042292
Aventure, Celtes.
Résumé (de l’éditeur) : Les druides Gwenc’hlan et Taran enquêtent sur la disparition de la famille de Ronan le forgeron retrouvé éventré chez lui. Leonin le Tiern pensait que c’était là le forfait de quelques Saxons. Une hypothèse très vite écartée lorsqu’ils firent la découverte des cadavres d’un clan de Saxon. Liel, la jeune femme qui devait épouser l’aîné des enfants de Ronan, pense que les coupables sont quelques démons. Taran avoue avoir été enclin à le croire, lui aussi, car il ressent comme une présence dans la forêt. Une forêt qui n’est pas sans effrayer son maître. Il y a aussi cet homme retrouvé enterré jusqu’au cou dans la terre du village de Kerméné. Un homme en vie mais paralysé par une drogue. Mais l’homme a soudainement disparu durant la nuit, et Gwenc’hlan également… Taran est seul, la forêt abrite un sombre mystère, des galeries souterraines, des sanctuaires anciens et le seigneur du château d’Orient quant à lui, cache un lourd secret…
« -Je ne pense pas être plus intéressé par la vérité que par l’idée de justice.»
Mon avis : C’est le tome 8 de la série « Les druides » sorti dans la collection « Soleil Celtic ». Outre l’attrait pour la culture celtique, j’ai toujours été intéressé par cette série de qualité tant au niveau du dessin que du scénario.
Les pérégrinations des druides Gwenc’hlan et Taran, dans une période propice à la montée de la chrétienté et au déclin des anciens rites druidiques, nous valent de vraies enquêtes que l’on pourrait assimiler à un polar de l’époque à la sauce celtique. Ce tome 8 est pour moi un album de transition dans la quête des deux hommes. Mais il permet à nouveau de mettre en scène une histoire avec de l’action mais aussi dans des décors dignes de l’imaginaire et des légendes celtiques.
Le dessin de Lamontagne m’a encore étonné. D’abord, la qualité des décors. Le dessinateur ne lésine pas sur les détails et se permet parfois de prendre toute une planche pour donner toute la mesure de son talent. C’est grandiloquent. Les personnages et les expressions sont bien rendus. Les ambiances également. Cela part des brumes en passant par les forêts obscures et les souterrains lugubres. La plus grande partie du récit se déroule dans un château devenu la proie des flammes. Lamontagne en profite pour nous montrer son talent de coloriste. Il donne encore une fois la large étendue de son talent.
Le scénario d’Istin mêle à nouveau la réflexion et l’action. Tous les codes de ce genre de littérature sont réunis dans cet album, même si je n’ai pas eu l’impression d’avancer grandement dans la recherche de la vérité, la résolution de l’énigme des disparitions. Istin propose plutôt des options et épaissi encore plus le mystère. C’est habile car en fin de lecture, j’ai éprouvé une petite frustration de me dire que l’album est déjà fini et qu’il va falloir attendre la suite avec patience…La psychologie des personnages en présence, diamétralement opposés, est décrite de façon subtile et nuancée. Le lecteur ne peut qu’être séduit par la déduction et la personnalité apaisante du druide Gwenc’hlan.
Notons enfin que la première édition de l’album comprend en fin d’album d’une galerie de dessins inédits et exclusifs (c’est l’éditeur qui le dit) ! Différents personnages sont revisités par leurs auteurs et des collègues dessinateurs.
Dans son style bien particulier, cet album et la série dont il fait partie, sont toujours de très bonne facture. Les amateurs de culture et d’aventure celtique apprécieront certainement.
Dessin : 8,5/10
Scénario : 7,5/10
Moyenne : 8,0/10
Capitol







8/10 pour moi aussi, j’adore cette série !!!!!
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6/10 pour moi. Pas ma tasse de thé le celtic show. Les dessins +++
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