La grande évasion – tome 8 – La ballade de Tilman Razine

ballade de tilman razine.jpgballade de tilman razine_PL.jpgScénario : Kris

Dessin : Guillaume Martinez

Editeur : Delcourt

date de sortie : juin 2014

nb de pages : 64

genre : aventure

 

 

Résumé (éditeur)

Russie, printemps 1900. Le Trans-sibérien s’apprête à s’élancer pour la première fois, avec à son bord la famille impériale. Sur les bords du lac Baïkal, des milliers de bagnards s’épuisent à finaliser la construction de cette voie mythique. Mais l’espoir renaît : le légendaire bandit Tilman Razine a lancé un ultimatum, exigeant la libération des forçats. Sinon il les fera évader lui-même..

 

Le récit de ce huitième et dernier opus de la série concept La grande évasion débute en 1942 dans un goulag aux abords de Leningrad, et se poursuit par un flashback en 1900. Alors que le camp de prisonnier est encerclé par les Allemands, les détenus ne pouvant fuir, gravent leur noms sur le mur pour signaler à  leur proches leur passage dans ce camp. D’autres signatures sont déjà présentes sur le mur dont celle d’un certain Tilman Razine. Ce nom  inspire admiration et respect de la part des détenus et semble leur donner espoir. Eugène Savitskaia, acteur de son état et roi de l’évasion se souvient et raconte la formidable évasion orchestrée par Tilman Razine lors du voyage inaugural du transsibérien.

 

Retour en 1900 sur les bords du lac Baïkal à l’époque du Tsar et de la construction du transsibérien. Ce dernier fut construit en grande partie par des prisonniers, main d’œuvre bon  marché et renouvelable à merci. Pas d’autre avenir pour eux que de mourir de froid et de fatigue à moins qu’ils ne trouvent le moyen de s’évader. 

C’est là le grand projet de l’énigmatique Tilman Razine. Libérateur du peuple, sorte de Robin de bois Sibérien, Razine est de ses personnages dépassé par leur renommée dont on ne sait plus s’ils sont réels ou légendaires. Toujours est-il que le plan d’évasion est magistralement orchestré par ce fameux personnage qui semble être immortel.

 

Si Kris se joue un peu de l’Histoire en inventant et ajoutant des faits à la réalité, c’est pour mieux servir son intrigue et lui donner le souffle de l’aventure. Lentement mais sûrement, l’on assiste à la mise en place du plan ingénieux de Tilman pour libérer tout le camp. Malgré quelques longueurs, le récit est parfaitement mené, et le mystère sur ce personnage emblématique très bien entretenu jusqu’à la fin.

 

Le dessin rigoureux de Guillaume Martinez renforce l’efficacité narrative de Kris en nous projetant dans l’environnement rude et glacial de la Sibérie.

Un très bon album qui clôt de belle façon cette série concept.

 

Ma note : 7/10

Loubrun

 

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