dessin : Mikkel Sommer
Éditeur : Casterman
95 pages
date de sortie : mai 2014
genre : polar
Dans les années 80 aux États-Unis, Ethan Karoshi est flic à Reno, une petite ville du Nevada. Il a une vie pépère, réglée comme du papier à musique entre sa vie familiale, la pêche, le boulot et ses visites hebdomadaires à sa maitresse.
C’est un bon flic, respecté de sa hiérarchie et de ses collègues. Il faut dire que quand on a comme shériff son beau père et qu’on a pour collègue son beau frère, question bonnes relations, ça peut aider. Ou pas …
Ce petit train train va légèrement dérailler le jour ou Debra, la maitresse, sera retrouvée étranglée avec du fil de pêche. Évidemment, comme il n’y a pas pléthore d’enquêteurs dans la région, c’est le brave Ethan qui s’y colle. Alors que les cadavres s’amoncellent autour de lui, l’enquête lui échappe, les meurtres se rapprochent de plus en plus de lui et toutes les pièces du puzzle semblent faire d’Ethan le parfait coupable.

Antoine Ozanam (succombe qui doit) nous sert un polar noir à priori assez classique, sans grandes surprises pendant les 3/4 de l’histoire. Mais, bien qu’on ai le sentiment d’avoir déjà vu ou lu mille fois ce genre de polar, on est rapidement pris par cette embrouille où l’on sent que le personnage principal piégé bien malgré lui, aura le plus grand mal à se dépêtrer du piège qui lui est tendu.
La narration est parfaite dans le plus pur style du polar où se côtoient naturellement voix off, flashbacks et dialogues crédibles et réalistes. La machination est impitoyable, et comme Ethan Karoshi, le lecteur ignore tout des tenants et aboutissants de ce piège diabolique. Ce que le lecteur ressent très bien, c’est que l’étau dans lequel s’est foutu Ethan, sera difficile à dessérer.
L’issue surprendra à plus d’un titre, mais je n’en dirai pas plus, de peur de trop en dévoiler….

Dommage que le dessin ne soit pas à la hauteur. Mikkel Sommer est un jeune dessinateur Danois dont c’est là le premier album pour le marché francophone. Avec un trait donnant une impression de brouillon, son dessin n’est pas des plus avenants. Par ailleurs, le choix de couleurs fades, s’il permet de figurer l’étouffante moiteur du Nevada, ne contribue pas en revanche à mettre en valeur les planches et du coup, l’histoire. Reste un découpage et des cadrages plutôt réussi donnant un dynamisme cinématographique à l’ensemble.
Un bon scénario qui aurait mérité un meilleur traitement graphique et surtout de meilleures couleurs.
Ma note : 6/10
Loubrun



oui le dessin m’a donné aussi de l’eczéma .
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Le dessin n’est vraiment pas top mais le scénario assuré bien aimé 7/10 pour moi
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