FURY : PEACEMAKER ( OPERATION PACIFICATION )

Couv_168373.jpgAvant d’être l’agent secret le plus célèbre de la maison MARVEL et chef de l’organisation S.H.I.E.L.D, Nick Fury a été simple soldat durant la deuxième guerre mondiale.

 

Dans les années soixante MARVEL avait publié une série d’aventures du « sergeant Fury and his howling commandos » dessinée par le grand JACK KIRBY et scénarisée par le génial STAN LEE. Cet album, mis en images par Darick Robertson sur un scénario de Garth Ennis remonte aux débuts de la carrière de Fury. Ce dernier nous est montré inexpérimenté dans le désert face aux troupes allemandes; il va apprendre à se battre et à être sans pitié. Un officier anglais va lui servir de professeur. Ce dernier est à la tête d’un commando d’hommes triés sur le volet qui font la guerre à leur façon sans tenir compte de la hiérarchie et Fury va trouver ainsi les idées pour son propre commando futur ( les fameux Howling commandos – commandos hurlants en français ).


Fury va alors faire partie d’un commando chargé d’assassiner un général allemand tellement doué qu’il peut freiner l’avance des alliés en Europe et faire, peut-être, gagner la guerre aux allemands ( ce personnage est d’ailleurs fortement inspiré du Maréchal ROMMEL, l’un des plus fins stratèges allemands).


cosmicomics-2012-07-pic11.jpgL’histoire est palpitante avec des nombreux rebondissements et similitudes avec la réalité historique tout en restant un récit imaginaire. ( voir l’utilisation de faits réels comme la tentative d’assassinat de Hitler par une partie de ses généraux ).


La guerre est en toile de fond du récit ( bien que plusieurs scènes de combat sont montrées dans un détail pour le moins sanglant ) et l’on sort de la lecture de ce volume avec un sentiment amer au vu de la noirceur de l’esprit humain.


Personnellement j’ai bien aimé cette histoire et regrette seulement que le travail du dessinateur n’ai pas été à la hauteur du récit et, surtout, des scènes de combat. Darick Robertson est mal à l’aise dans les proportions entre les personnages et les engins ( chars d’assaut ), il manque de profondeur lorsqu’il dessine des personnages sur le terrain ou circulant en ville  par contre ses gros plans de visages sont très reussis.


Bref un bon récit de guerre qui remet à jour les origines de Nick Fury et permettra aux nouveaux lecteurs de connaître le héros avant qu’il perde un oeil et porte son fameux bandeau noir.

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FURY : PEACEMAKER

PANINI COMICS – Collection MAX comics

Sortie : 07/2012


Ma note:  SCENARIO : 8/10   DESSIN : 5/10

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JR

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