Bruxelles métropole T4 : Ombres sur Saint-Gilles.

Auteurs : Di Giorgio et Santander.
Editeur :Glénat.
Sortie : 05/2012

Les brigades de la petite tigresse.
Le commissaire Fourier a fait appel à l’intuition féminine de Mélina Grevesse pour l’aider à boucler une enquête sur laquelle il piétine depuis trop longtemps. Il s’agit de mettre la main sur un tueur en série qui compte déjà une vingtaine de jeunes filles à son morbide tableau de chasse. Ses deux dernières proies ont été Amélie et Ève, deux ex-prostituées entrées récemment  et curieusement  au service des Declercq, une famille de notables bruxellois. La première est morte. La seconde est portée disparue. Mélina parviendra-t-elle à mettre un terme à ces crimes à répétition et à gagner ainsi définitivement ses galons d’enquêtrice de charme ?…
Guide de voyage.
Pour ce tome 4, on a droit à un retour à la bonne  vieille enquête policière classique à la « Maigret » sous fond de lutte ouvrière. C’est surtout l’occasion pour les auteurs de visiter Bruxelles d’antan. On nous invite même à boire une kriek lors d’un bal populaire .Vous l’aurez compris, l’intérêt principal de cette série, c’est de rendre via le dessin très agréable de Santander, un instantané sur une époque révolue où la Senne était encore de sortie.
Sinon, je ne peux pas dire que l’enquête m’a donné des palpitations. C’est comme un bon vieux Derrick, ça vous permettra au moins de vous endormir tranquillement. Et puis, le duo formé par le commissaire  Fourier plutôt débonnaire et du « pot de fleur » Mélanie est assez peu crédible. Surtout quand cette jolie demoiselle s’amuse à courir comme les frères Borlée avec sa grande robe rouge et attention, le détail qui tue, avec sa petite sacoche. Franchement 15 euro pour une enquête basique avec un traitement psychologique des personnages frisant le néant, vous avouerez qu’il y a moyen de trouver mieux dans  la jungle des sorties BD.
Scénario : 3/10.
Dessin : 7/10
 Global.

Samba.

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