
Mission 1 – 100 jours en enfer
Scénario : Edginton, Ian
Dessin : Aggs, John
Dépot légal : 04/2012
Editeur : Casterman
Format comics
172 pages
Pas de chance dans sa jeune vie : mère alcoolique, beau-père violent, recel, quartiers défavorisés, associal, James, 12 ans, les accumule. A la mort de sa mère, James est placé dans un orphelinat sordide. Mais le cours du destin peut parfois vous donner un coup de pouce. Recruté par une école très spéciale « Cherub », il doit suivre un entrainement éprouvant de 100 jours et s’acquitter de sa première mission. Sera t’il à la hauteur ? C’est sa seule chance de ne pas retomber …
Cherub est tiré d’une série de romans éponymes. Véritable phénomène outre manche, Cherub retrace à chaque tome une nouvelle mission des « Cherub », ces bambins surentrainés et dont nul ne se méfie. L’auteur, Robert Muchamore, tisse un véritable univers lui permettant de broder à l’infini ses histoires et d’en faire une série à succès. « 100 jours en enfer » est la première mission de James, le prologue. On y retrouve tous les ingrédients pour que le public adolescent se retrouve et s’identifie aux personnages. Muchamore n’oublie pas le coté féminin avec des espionnes percutantes.
Si on accroche avec le coté « chien perdu sans collier » de James et son recrutement par l’école spéciale, le scénario marque un net ralentissement dans la deuxième partie de cet opus : James doit infiltrer un groupuscule de « dangereux » activistes écologistes. C’est très manichéen. Rien sur le fond de la lutte des « doux dingues écolos » : ils sont forcement gênants et doivent être démasqués et neutralisés. Point.
Cette adaptation en bande dessinée est sur un mode très, très comics : cadrages serrés, découpages incisifs, plans rapprochés. Les dessins et les couleurs de John Aggs servent à la perfection ce genre de scénario centré sur l’action. Efficace !
Le plaisir d’un moment espionnage est là. C’est indéniable. On lit cette BD d’une traite. Si vous recherchez une BD à offrir à votre neveu ou votre fille adolescente, vous avez fait le bon choix. Mais il ne faut pas s’attendre à des questions existentielles ! A mon avis, nous n’avons pas fini d’entendre parler de « Cherub ». Je vois bien un film type blockbuster avec son cortège de publicités envahissantes.
Je mettrais un bémol. Lorsque j’ouvre une BD, je regarde toujours les crédits : dépôt légal, remerciements, le titre original pour les adaptations ; et la surprise, cette BD Casterman a été imprimée en …Chine. Horreur ! Ca y est la délocalisation atteint le monde de la BD. Merci aux éditions Casterman pour le coup exorbitant de l’empreinte carbone de ce livre. Les « vilains » écologistes de ce tome 1 ont peut être raison …
Vous trouverez toutes les informations ce dont vous avez besoin sur le site en français : www.cherubcampus.fr .
Dessins : 8/10
Scénario : 7/10
Tigrevolant



effectivement , ça me fait un peu tiquer aussi cette histoire d’impression en Chine …..
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Pas pour moi, non plus…Des gens viennent de perdre leur emploi dans le secteur de l’imprimerie du côté de Charleroi…J’achète pas par principe ce qui est imprimé en Chine.Si tout le monde faisait comme moi, les éditeurs auraient vite compris…
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Et en plus les couleurs sont à chier!…
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Bien d accord pour ne pas cautionner ces pratiques douteuses de délocalisation. Même si j ai honte de l avoir acheté, j ai vu à posteriori la provenance … C est la première fois que je vois ça. À l avenir je vais me méfier . Triste temps !
Côté couleurs flashies, c est un peu criard certe, mais bien comics
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