
Auteurs : Beroy et Toussaint.
Editeur : Casterman.
Sortie : 01/2012
Convoi n°20
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée. Il vient de quitter Bruxelles, direction Auschwitz. À son bord, parmi des milliers d’autres, une jeune femme, Olya Van Horn, juive allemande jusqu’alors réfugiée en Belgique. Elle se remémore la longue suite d’événements tragiques qui, depuis sa ville natale d’Hambourg dix ans auparavant, l’a finalement conduite dans ce sinistre convoi…
Déportation.
Si vous me lisez depuis un petit temps, vous savez que sur certain sujet, je ne rigole pas et certainement pas sur un sujet aussi tragique que celui de la Shoah. Il y a un devoir de mémoire à entretenir pour que plus jamais l’humanité ne réitère une telle folie. En plus, je dois avouer que j’ai bien aimé ce début de diptyque qui retrace bien le cheminement de 2 des 3 héros pour se retrouver dans ce convoi en 1943. C’est fatalement très dur quand on est une jeune juive à cette époque. L’oppression et les brimades sont exposées sans fioriture. On suit aussi un jeune allemand, Wilhem, emporté par ce tourbillon de l’idéologie nazie et dont le grand malheur sera d’aimer Olya. Un récit fort donc, qui retrace bien ce calvaire d’autant plus interpellant qu’il s’inspire d’un fait réel unique dans la résistance.
Coté dessin, José Maria Beroy réalise un tome initial de très belle facture, un dessin semi-réaliste expressif et détaillé, agrémenté de couleurs judicieuses. Je ne connaissais pas ce dessinateur espagnol mais c’est sûr, il a gagné un fan.
Une BD à mettre dans toutes les mains de la nouvelle génération.
Scénario : 8/10
Dessin : 8.5/10
Global.
SAMBA.
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