Publié par Samba
Créateur de SambaBD en juillet 2006.
A ce jour, je dois avoir dépassé les 2000 chroniques. Si vous me lisez régulièrement , vous connaissez mon envie de les rendre originales.
Bonne visite sur ce site.
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J’aimerais bien le bleu est une couleur chaude ou Walking dead.
je vois plutôt un truc totalement inconnu comme Melo Bielo ou Manabé Shina
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Pas mal de bons titres, mais après avoir découvert le Fauve d’or de l’année dernière, il vaut sans doute mieux se préparer au pire… Vive le copinage !
Sinon, juste en passant les couvs en revue, mes souvenirs les plus marquants de l’année sont : Le bleu est une couleur chaude, Parker, Asterios Polyp et Walking Dead. De très beaux exercices de style aussi, mais finalement un cran en dessous : Château de sable, Trois Christs et Omni-Visibilis.
Allez, je vote pour un qui n’aura rien : l’épatant boulot d’adaptation de Darwin Cooke avec Parker (le T2 que je viens de terminer est encore meilleur).
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Sur 46 titres sélectionnés, j’en ai lu royalement 6. Et je suis persuadé qu’il y a bien d’autres bonnes BDs dans le lot que je n’ai pas lues! Alors que j’ai quand même lu pas mal de choses en 2010…
C’est le résultat de la sur-production…Quel gaspillage d’énergie…
Omni-visibilis m’a paru être un bon livre. Quand à savoir qui sera primé, je ne m’appelle pas Madame Irma…;-)
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J’en ai pas assez lu de cette sélection pour me faire une idée de ce qui pourrait être primé.
Par contre, j’aimerai bien que « Toute la poussière du chemin » reçoive un prix (pas forcément celui du meilleur album). Cet album m’avait bien ému.
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Je viens de lire « la mort de Staline », c’est excellent…
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un scénario de Nury …..une confirmation de son talent.
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Au risque de vous étonner, j’ai lu … 1 seule BD de la sélection (Il était une fois en France).
Je passe certainement à côté de bonnes BD, mais pour la grande majorité je suis à peu près sûr de ne pas perdre grand chose !
En tous cas les dessins de certaines couv ne me donnent absolument pas envie, même si le plus important reste le scénario, la moindre des choses est qu’il soit porté par des dessins attractifs.
Je continue de penser qu’il y a un certain snobisme dans cette sélection (comme à Cannes) et un peu de mépris pour les BD plus « populaires ».
Aucune idée pour le Grand Prix, donc je propose le choix de BDGest « Quai d’Orsay » que je n’ai pas lu … certainement à cause des dessins de Blain !
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Je partage ton analyse Dgege…il serait temps de remettre aussi le beau dessin en exergue.
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EEEh mais Asterios Polyp, C’EST du super dessin! Un dessin qui revêt beaucoup de formes avec subtilité, des couleurs hors norme et un scénario tout en finesse! C’est un roman graphique, c’est vrai, mais réalisé par quelqu’un qui connaît la BD commerciale sur le bout des doigts.
Et les Noceurs, c’est aussi du beau dessin! trait et silhouettes séduisantes, pirouettes graphiques réjouissantes rehaussées d’aquarelle à la main et tout et tout (par opposition à certaines mises en couleurs lisses et froides), le tout servant un scénario subtil lui aussi!
Et « L », c’est carrément un ovni sans concession, une griffure magistrale, qui peut-être ne ressemble plus à de la BD pour la majeure partie des gens (et je comprends), mais qui n’est pas de la prise de tête stérile, pour ceux qui connaissent Benoît Jacques, il est loin d’avoir mis des gants pour cette bombe graphique.
Bref, ce sont mes 3 préférés, mais je n’en ai lues que 4 dans la sélection, et feuilletées quelques autres.
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J’ai vu pour le 1er fois Astérios Polyp aujourd’hui….même pas oser le feuilleter à cause de la pochette qui n’attire vraiment pas ..à ce sujet , il serait grand temps que pour ces BD plus « underground » de soigner un peu les couvertures, elles n’incitent vraiment pas à l’achat.
Bon si je l’aperçois une 2e fois , j’y regarderai un peu plus.
Mais je vois que toi aussi tu n’as lu que 4 BD , perso 4 , Dgege 1….et pourtant on lit pas mal de BD….je me dis qu’il y a un énorme fossé entre cette sélection et ce que les gens lisent vraiment .Il vaut déjà trouver certains titres ….à part à la fnac ou dans une librairie spécialisé( perso je dois faire 80KM pour les trouver) , il est difficile de se les procurer .Et vu l’abondance de titres, plus vraiment d’argent pour oser une lecture alternative.
Mais il est évident que c’est impossible de contenter tout le monde via une sélection de 50 titres sur …1000 ? 2000? BD sorties en un an
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Hello Samba,
oui j’avoue je n’ai lu que 4 ou 5 titres, mais c’est parce que je ne peux pas tout acheter ou tout feuilleter, ce n’est évidemment pas parce que je trouve cette sélection inintéressante.
Personnellement, je trouve la jaquette d’Asterios Polyp très belle, originale (elle a été conçue par l’auteur), un peu dans la foulée des livres-objets comme les livres de Chris Ware. La couverture est en partie en recyclé « repoussé » et c’est du plus bel effet. Ils ont fait un bel effort. L’intérieur va dans le même sens, avec des choix de polices de caractère spécifiques, des tonalités en bichro et trichromie qui accompagnent les sentiments des protagonistes. Tout contribue donc à la narration, de la cover à la maquette… ce n’est pas courant.
Je continue sur ma lancée, concernant la programmation d’Angoulême, débat qui rebondit depuis des années, je crois que sur Actua BD ils pourraient remplir un forum avec le sujet:
Pour moi, dans un marché aussi dur, le « main stream » est de toute façon gagnant: Les grandes surfaces (où je n’achèterai JAMAIS de BD) ne se « risquent » à vendre que ce qui est bien déjà bien placé dans les ventes, les albums commerciaux sont toute l’année visibles en grosses piles aux entrées des meilleures librairies, et les SEULS livres achetables dans les petites librairies et points de vente aux gares. Et c’est aussi le cas des mangas commerciaux dans les librairies spécialisées. Or dans la production globale se nichent d’autres bijoux qui n’ont pas les mêmes chances de rivaliser, de par les petits tirages, de par l’ombre faite par le « main stream », etc. C’est aux festivals – selon moi – de faire la lumière sur eux.
Pas tous les festivals évidemment; tous les festivalekes en Belgique font la part belle à l’école franco-belge: Kox, Lambil, Tibet Dany, etc, restent les auteurs mis en avant dans tous les festivals bruxellois et wallons, or ce sont déjà des ventes non négligeables. Personne ne s’étonne que Kid Paddle et Titeuf restent non seulement les bd les plus visibles en magasin, mais aussi aux affiches de festivals comme Rochefort. (mais le public belge n’est-il pas globalement un peu plus passéiste que le public français? C’est une question…) Et si Andenne se démarque, c’est pour une question pécuniaire: pas d’argent pour inviter qui que ce soit, donc on met en avant les jeunes créatifs même sans album. Bref, à part cette exception, Saint Malo et Sierre sont des festivals alliant le classique à l’expérimental, reste donc surtout Angoulême qui défend clairement, dans sa sélection et parfois dans le choix de ses grands prix (mais pas obligatoirement) la nécessité d’explorer le médium.
Angoulême se profile comme ville centrée sur le devenir de la BD (un centre de l’image, une école de BD, etc) mais dans le même temps réalise aussi des expos sur Titeuf ou Thorgal, expos qui sont évidemment fort visitées. Les albums commerciaux et/ou classiques ne sont pas interdits à Angoulême, c’est évident, et les files de dédicaces sont énormes – voir le stand « Soleil » – et constituées de gens qui n’ont du même coup pas le temps de voir les superbes expos. Chacun fait ce qu’il veut durant un festival et il y en a pour tous les goûts à Angoulême.
Le palmarès n’est qu’un des aspects du festival, donc, et celui qui s’affiche comme un coup de projecteur presque « politique » (au sens large) sur ce qui doit être encouragé et qui, sans cela, terminerait au pilon. Mais par tout le reste de son programme, ce festival, comme les autres, fait la part belle à la bd classique, au « beau dessin », à toutes les richesses d’un moyen d’expression créativement au sommet de sa forme.
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Je trouve qu’il est très honorable en effet d’essayer de mettre en lumière certains titres ou auteurs à Angoulême .Sauf que je trouve que ça tourne toujours entre des auteurs de la même mouvance .Là, le jury pourrait brasser un peu plus large pour représenter toute la BD.Et puis, pour moi le plus gros défaut d’Angoulême , c’est ses prix. On ne s’y retrouve plus entre le fauve d’or et les autres prix . Ce qui est paradoxale, c’est qu’ Angoulême fait la part belle à des auteurs plus « expérimentaux » mais à coté de ça, c’est une super grosse machine qui fait même peur vu le nombre de festivaliers qu’il y a .Ça ne donne pas du tout l’envie d’y mettre les pieds un jour.Je préfère les petits festivals belges même si c’est vrai , c’est un peu toujours les mêmes têtes qu’on y croise.J’ai fait il y a 2 ans , le festival de Dolhain qui faisait la part belle aux jeunes auteurs …..pour la fréquentation, ça été une catastrophe .Je me demande si dans ce cas là, une meilleure présentation des auteurs présents et surtout de leurs travaux n’auraient pas été préférable .Par exemple sur le net , exposer les dessins de ces jeunes pour attirer le chaland. D’ailleurs , c’est difficile d’aller vers un auteur quand on connait pas ses réalisations. Il y a aurait peut être une méthode à mettre en avant pour les promouvoir un peu plus lors de festivals.
Vaste débat que celui là.
Merci Benoi pour tes commentaires.
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Comme toi, si Le bleu est une couleur chaude était récompensé, ce serait logique. Voire Chateau de Sable. Mais après, ta question est difficile et Benoi le dit très bien : je n’ai pas lu le 10ème des albums nominés donc c’est impossible pour moi de répondre à ta question avec un minimum d’objectivité ^^
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on croise les doigts pour Julie Maroh …..
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