Auteurs :Robet ²
Editeur :Emmanuel Proust.
Naufrages²
Juin 1805. Gabrielle B., espionne de l’Empereur, évadée des geôles anglaises erre dans la lande brumeuse et traîtresse du Devon. Recherchée par l’armée britannique, devenue l’ennemi public numéro un, elle trouve refuge chez un voleur de poneys, qui la mène tout droit dans l’antre d’une bande de naufrageurs. Leur chef est français… Se pourrait-il qu’il soit Lagny, l’ennemi juré de Gabrielle ?
Naufrages ³
Je suis assez surpris de voir  de bons avis sur le net pour cet album .Vous l’aurez compris, je vais encore jouer au vilain mouton noir car pour moi cette BD a encore de nombreux progrès à faire. Tout d’abords, l’interaction entre le texte et le dessin n’a été qu’étonnement tout au long de cet opus. Où je m’attends à voir dessiner la surprise, je n’y ai vu que de l’amorphe. En parlant d’expressivité, les personnages tirent la gueule en permanence.  Parfois, c’est le texte qui est complètement à la masse comme par exemple à la page 19 : suite à une bagarre qui est subitement devenue générale ?????? , Christopher reçoit un violent coup de poing et la seule chose qu’on arrive à faire dire à Gabrielle, c’est  « Bon sang réveille –toi ! ».Et c’est ainsi tout le long de l’album. J’en rajoute encore une couche avec les transitions aussi abruptes que les falaises de Douvre  pour donner au final un album guère passionnant et très confus. Allez, deux  points positifs: les pochettes et de voir le mot fin à la dernière page.
C’était Samba Vitriol à la fiole.

Auteur :Koeniguer.
Editeur : Paquet.

L’infiltration.
Irak, région de Kerbala. Une section du premier régiment de reconnaissance du corps des marines est en embuscade dans un village abandonné. Parmi les hommes, le caporal Enrique Chavez, qui vient de passer cinq jours en permission au pays. Cinq jours durant lesquels il a dû faire face aux difficultés familiales tout en faisant abstraction de la guerre, des attentats et se dire que malgré tout, ça a un sens d’être là-bas.
Ici les transmissions.
-Red Fox à Samba Charly….
-Oui Red Fox, je vous reçois 5/5 .Vous avez encore lu une nouvelle BD militaire ?
-On ne peut rien vous cacher chef. Alors affirmatif, j’ai lu « le pont » pas de Kwaï, un assaut très musclé dans le merdier irakien.
-Un sujet d’actualité donc……
-(BANG) tac tac tac….
-Mais que se passe t’il Red Fox ? J’entends plein d’explosions et de détonations.
-..Oui… chef, on est attaqué par  des moudjahidines de Bartolls .Ils sont très déterminés mais on va leur foutre une raclée …..  Fuckers !!!!!
-Euh du calme Red Fox, détaillez moi plutôt la situation.
-De l’action sur 2 fronts, des scènes de combat très réalistes, un dessin efficace.
-Vous pouvez décrochez facilement ?
-Oui, de nombreuses portes restent ouvertes pour ce one-shot, c’est même un peu perturbant.
-Des infos supplémentaires Red Fox ?
-Oui sur le blog de l’auteur de Brooklyn 62nd.
-Oula, ça a l’air un peu délaissé ce bunker. Ce n’est pas comme ici où ça pétarade tous les jours.
-Merde, il y a les martyrs de Bartolls qui reviennent, je dois vous laisser chef.
-Ok, Red Fox. Je vous envoie des renforts .La division alambique du général Daerden est en route.
 Ça devrait les calmer pour un moment.
FIN DE TRANSMISSION.

Auteurs : Rossi, Dorison et Nury.
Editeur : Dargaud.
4, 5,6 et Seth.
« L’heure est venue pour Morton Chapel d’affronter ses fantômes, au sens propre comme au figuré. Car, Seth est de retour ! Le démon qui a jadis contraint l’Anglais à tuer sa propre femme sous les yeux de leur petite Megan veut maintenant s’incarner et c’est justement sur Megan qu’il a jeté son dévolu ! S’il veut sauver notre monde de l’apocalypse, Chapel n’a qu’une solution : tuer la chair de sa chair ! À moins que ses camarades de W. E. S. T., mandatés pour l’abattre, ne déterminent une toute autre issue à ce drame… « 
Sors de ce corps !
Le service qu’on nous  proposait dans les tomes précédents ne m’avait guère emballés .Mais ce tome 5 réalise un passing de toute beauté. Tout d’abords, on a amélioré le jeu de jambe du scénario. On tente l’occultisme avec brio, on assume pleinement, pas de demi-mesures, on tape le poltergeist vengeur à pleine balle. On fonctionne aux cris  Sharapovesques, à la douleur musculaire, à la peur de perdre  mais aussi à l’envie de gagner. Pour perfectionner son histoire, D&N ont fait appel à leur coach, Rossi pour une nouvelle tactique toute en couleurs pastels. L’ambiance devient d’un coup nettement plus éthérée (certainement qu’on soigne les blessures) et colle parfaitement à la dynamique de l’album. Bref, c’est très efficace, fluide et bien mené comme album.
L’arbitre du match a donc très vite annoncé « jeu, Seth et match ».