Scénario : Jacky Schwartzmann.
Dessin : Sylvain Vallée.
Colorisation : Elvire De Cock.
Éditeur : Dargaud
Date de sortie : 3 mai 2024.
88 pages
Genre : polar.
«Dieu est un génie créatif lorsqu’il est contrarié.»
Le résumé éditeur.
Un homme de main n’a pas droit à l’erreur. Lucien le sait, son patron ne lui pardonnera pas.
Il aurait pu faire n’importe quoi pour sauver sa peau : prendre un avion pour l’étranger et tenter de se faire oublier, s’engager dans la Légion ou même changer de tête.
Mais il a trouvé mieux : une soutane.
Sylvain Vallée (Il était une fois en France, Katanga, Tananarive) et Jacky Schwartzmann (Demain c’est loin, Kasso, Shit !) associent leurs talents pour ce polar décapant, drôle et délicieusement iconoclaste.
Mon avis.
Il y a parfois des titres qui claquent et qui attirent les esprits… saints. Celui-ci fait indéniablement partie de la communion dominicale. Si vous avez lu le résumé, notre bon Clint Eastwood n’ a pas eu le choix, c’était la soutane ou la mort et comme il a fait vœux de cavale, le voilà dans le village de Saint Claude. Confessez-le braves gens, ce genre d’entrée en dévotion est jubilatoire et on ne demande qu’une seule chose que le péché perdure pour l’éternité. Amen.
J’ai adoré cette lecture pour son coté immoral, irrévérencieux et subversif. Putain que ça fait du bien de lire une BD qui sent bon l’humour noir, un peu comme un film de Michel Audiard. D’ailleurs on y retrouve Jean Gabin. JOUISSIF !
Et que dire du dessin de Sylvain Vallée, c’est tout simplement du grand art. Il suffit de voir Notre-Dame-de-l’assomption pour ressentir l’énormité du bâtiment. Des personnages avec une gueule pas possible, du mouvement, c’est une symphonie pastorale cette BD. En plus la colorisation d’ Elvire De Cock est aussi d’enfer, de quoi tous nous enterrer.
Allez, vous êtes tous pardonnés si vous succombez à la tentation de cette BD ! Nous ne sommes que de faibles créatures, n’est-ce pas mon père ?
Sambacolyte.
SambaBD 
voilà qui donne envie
J’aimeAimé par 1 personne
Dès que j’ai vu cette parution je me suis dit qu’il fallait que je la lise illico… ce que j’ai fait et je n’ai pas été déçu. Il faut dire que Vallée qui nous avait déjà concocté des superbes affiches de Tontons flingueurs, était tout désigné pour illustrer ce polar jouissif. (Je pense que Tonton Jean-Pierre est Robert Dalban !)
Une bannière s’imposait… Amen
J’aimeAimé par 1 personne