Auteur : Hasumi Yasuda
Editeur : Glénat
Genre : Science-fiction
Sortie : le 7 février 2024
Avis de l’éditeur :
Dans un monde sans lumière, la société aux abois place ses espoirs dans une technologie appelée “transfloraison”, qui permet de transformer les êtres humains en plantes.
Les opposants au gouvernement affichent leurs convictions et lancent un assaut contre l’Institut de transfloraison. Mais Yumiko les attend en embuscade à l’intérieur, afin de les piéger.
Mon avis :
Hasumi Yasuda poursuit son équation, intronisant l’Humain vers une seconde espérance en tant que plante, ou simplement le destiner à mourir en être Humain, ni plus, ni moins.
Pour ce nouvel opus, l’auteur s’attarde sur la conspiration remontant à plus de cinq ans, au cœur d’un projet commun entre l’institut de transfloraison associé au Docteur Kudai avec pour but de donner naissance à une sanctiflore mobile.
Une création de toute pièce susceptible de pousser les opposants à lancer un assaut suite aux divulgations de renseignements sur Ivy.
Une démarche qui n’aura pas tardé, ceux-ci se joignant parmi les agents de transfloraison à la recherche de preuves essentielles. Et les sanctions tombent dans la foulée : les membres de la section spéciale de l’institut de transfloraison se voient détenus en quarantaine…

Comparativement avec les précédents tomes de Fool Night, ce titre tourne à vide sur lui-même, ne dévoilant pour ainsi dire que peu d’éléments nouveaux. Une majeure partie de l’ouvrage se coordonne autour de fichus documents, destinés volontairement à troubler les forces adverses, mais ne convergent cependant pas dans l’approche dont nous aurions pu bénéficier jusqu’alors.
Plutôt que d’investir dans cette facette purement déontologique et sur la mise en quarantaine des protagonistes centraux, il aurait été préférable et judicieux de définir plus en profondeur les intoxiqués, ou les personnes destinées à la transfloraison. On s’égare du leitmotiv tout de même … même si l’on discerne les diverses tactiques mises en place.
Ceci entraînant cela, la trame perd en intensité, accompagné d’un trait, que l’on se tue à répéter, en retrait avec nos espérances.
Bref, espérons qu’il s’agisse d’un faux bond, car Fool Night arborait la vie prolongée sous de meilleurs aspects lors des derniers titres.
Coq de Combat




Une mauvaise passe visiblement ….
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