La Venise des Louves

Scénario : Aurélie Wellenstein
Dessin : Emanuele Contarini
Colorisation : Alice Scimia
Éditeur : Drakoo
48 pages
Date de sortie : 31 janvier 2024
Genre : aventure, fantastique

«  Je suis morte ce jour-là. L’attentat. Le masque que tu m’a donné, il cache juste ma tête de morte… »

Présentation de l’éditeur :

Dans une Venise de fantasy ravagée par des attentats surréalistes, un rescapé et ses alliées dissimulées sous des masques de loup cherchent à comprendre qui sont les terroristes qui ont détruit leur vie.

L’archipel des Gabbiani était un bel endroit avant que l’une de ses îles ne soit brusquement coupée des autres. De celle qu’on surnomme désormais « l’île noire » viennent de mystérieux gondoliers. Ils sillonnent les canaux, exigeant des impôts exorbitants, et si les habitants ne se soumettent pas, un attentat ravage leurs quartiers de bombes surréalistes qui déforment, dispersent, désagrègent ou effacent leurs victimes.

Renzo, pianiste surdoué, a vu son bras effacé lors d’un attentat. Il a rassemblé autour de lui quatre femmes, elles aussi victimes de la bombe. Ils forment une nouvelle famille, une meute, cinq doigts d’une main d’acier.

Cachés sous des masques de loup, ils n’ont qu’un objectif : accoster sur l’île noire en quête de vengeance… et de sens.

La Venise des Louves_Aurelie Wellenstein_Emanuele Contarini_Drakoo_extrait

Mon avis :

Sous ce récit fantastique, une pointe de réalité nous titille comme un arrière goût amer. Les attentats terroristes : pourquoi ? C’est également la question que se posent Renzo et sa nouvelle famille d’infortune. Il y a perdu son bras et donc son métier, deux de ses amies ont vu leurs âmes vibrer à l’unisson, unies dans le chagrin d’avoir perdu leurs bien-aimés. Une autre encore, possède à présent le don de se projeter dans le futur tandis que la plus rebelle du groupe, garde sa malédiction bien cachée.

Un scénario qui se veut fort bien ficelé par Aurélie Wellenstein qu’on connaît d’ores et déjà pour la série “Equinox” ou encore le one-shot “La baleine blanche des mers mortes” dont je dois encore lire le roman. Cette fois-ci, elle nous embarque aux portes de Venise, ville mythique aux nombreux secrets cachés derrière des loups de carnaval. Un récit qui sonne un peu comme le film “la cité des enfants perdus”, en moins glauque. Mystérieux et captivant quand le groupe des louves tente d’accoster sur l’île noire.

Il fallait donc bien un dessin à la mesure de l’autrice. Un défi relevé par Emanuele Contarini qui nous vient avec un graphisme classique et élégant, des visages très expressifs et proches du réalisme, dans le décor ténébreux de Venise, la nuit. On s’en régale, d’autant qu’il est subtilement colorisé par Alice Scimia qui jongle tantôt avec les variations de bleus abyssaux et les chamarrés des tenues et des salons de jeux. Un mélange harmonieux qu’on retrouve déjà dans la couverture qui dévoile ce que le lecteur peut espérer découvrir dans cet album, tout en maintenant le sceau du secret. Complots ? Trahisons ? Cœurs brisés ou attaques par peur d’être attaqués ? Laissez-vous embarquer, à bord d’une gondole ou par les quais, dans le mystère de “La Venise des Louves” !

ShayHlyn.

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