Scénario : François Debois
Dessin : Serge Fino
Couleurs : Serge Fino
Éditeur : Glénat
48 pages
Date de sortie : février 2024
Genre : chronique familiale
» Ces hommes qui ramassent le tali, quand est-ce que tu vas leur dire qu’il ne verront jamais la couleur de leur paye ? «
Présentation de l’éditeur
Yves Kerléo a monté une belle affaire de goémonier en partenariat avec Eugène Lemarchand, industriel du Conquet. Mais quand le fils de ce dernier revient d’exil et leur tend un piège, ils se retrouvent tous deux au bord de la ruine. Leur salut réside dans le renflouement du Vesper, un cargo échoué sur les récifs au large de Bannalec, et dont on dit que les cales sont remplies de mille trésors. Mais ce projet supposera de former des équipes peu habituées aux risques de la mer, et ils apprendront ce qu’il en coûte de devenir des pilleurs d’épave… Les auteurs des Chasseurs d’écume nous proposent une nouvelle saga de l’océan au souffle romanesque, adaptée du roman best-seller de Joël Raguénès, Le Pain de la mer.

Mon avis
Fin de cette belle saga familiale et maritime, adaptation du roman Le pain de la mer de Joël Raguénès, dans laquelle se côtoient chronique familiale, chronique sociale, chronique industrielle agrémentées d’une bonne dose de souffle romanesque qui apporte cette petite pincée de sel (de mer) nécessaire pour passionner le lecteur.
Cette série nous fait découvrir ce métier inconnu des citadins et des continentaux, celui des goémoniers, et nous embarque dans une aventure industrielle originale nous montrant à quel point cette ressource issue de la mer fut importante pour la région de Bretagne et pour toute l’industrie pharmaceutique et cosmétique.
Dans cet ultime épisode, il sera question de renflouement, dans tous les sens du terme !
Une histoire vraiment sympa à suivre d’autant que le dessin élégant de Serge Fino, aux couleurs douces et chaleureuses, nous restitue avec authenticité les ambiances de l’époque sans tomber dans la caricature.
Pour qui aime le genre, voilà une saga familiale à mettre dans le haut la pile, avec en bonus ce côté documentaire régionaliste rendant hommage aux gens de mer.
Loubrun

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