Scénario : Geoff Johns
Dessin : Gary Frank et Brad Anderson
Éditeur : abcdef
176 pages
Date de sortie : 1 septembre 2023
Genre : Anticipation, critique sociale
Je veux rentrer chez moi.
Présentation de l’éditeur
Le dessinateur Muddy DAVIS vient de prendre sa retraite après avoir finalisé son comic strip Junkyard Joe. Héros de papier sorti de sa plume, le robot Joe puise ses racines dans ces souvenirs ramenés de la guerre du Vietnam qui hantent le vieux Muddy. Un passé qui reprend vie lorsque Joe se présente un soir sur le pas de sa porte. Avec sa réapparition se profile l’ombre d’une nouvelle guerre imminente.
Contenu vo : Junkyard Joe #1-6. En fin d’album : 10 pages de notes des auteurs en mémoire de parents militaires et 3 pages de couvertures alternatives.
Mon avis
Geoff Johns poursuit sa série de récits mêlant fiction et réalité et relatant les actions de personnages hors du commun. Après un premier tome consacré à un être radioactif dans un monde postapocalyptique (voir Geiger), il nous relate ici la « vie » de Joe, un robot tueur, objet d’une opération secrète du gouvernement américain et envoyé combattre avec une section de G.I au Viet-Nam en 1972. Tous les traumatismes – ici la guerre du Viet-Nam – et toutes les peurs du peuple américain font la trame du récit de Johns. Le personnage du dessinateur Davis, traumatisé par la guerre où il a vu mourir tous ses compagnons d’armes, a passé sa vie à raconter son vécu dans un comic strip. Le voisin de Davis, Sam Munn, et ses trois enfants marqués par le décès de leur mère, sont venus s’isoler dans la petite ville de Melody Hill pour oublier. Alors, lorsque le G.I Joe (rien à voir avec le jeu vidéo – quoique ?), héros du récit de Davis, vient taper à la porter du vieil homme… suivi par des tueurs qui veulent récupérer cette arme secrète qui dormait dans un hangar de l’armée depuis des décennies, toute la petite ville de Melody Hill et surtout les trois ados et leur père vont connaître la peur et unir leur forces pour protéger Joe, un robot pas si tueur que ça… Comme à son habitude, Geoff Johns confie les illustrations de son récit à Gary Frank, artiste de grand talent au style réaliste qui a déjà une longue carrière chez Marvel et DC. La couleur très sobre est confiée à Brad Anderson. Le tout nous donne un album à ne rater sous aucun prétexte.
JR
SambaBD 
Quand tu dis jeu vidéo tu veux parler de la marque des figurines de chez Hasbro ? Parce qu’il existe bien des jeux vidéos G.I Joe mais ils sont eux même adaptés de la license Hasbro au moment des films. Si référence il y a ca serait plus de la ligne de jouet je pense.
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Oui tu as raison, la référence est le jouet à l’origine mais il y a eu aussi les bandes dessinées (Marvel d’abord), les films et les jeux vidéo ! J’avoue que j’ai surtout connu le jeu vidéo grâce à mon fils et cela m’est d’abord revenu à l’esprit en écrivant ma chronique.
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