Air, sous un ciel gris. T1/2

Scénario : Philippe Pelaez.
Dessin : Francis Porcel.

Éditeur : Grand Angle.

Date de sortie : 30 août 2023.

64 pages

Genre : fiction

«Oui, mais ce monopole vous confère un pouvoir immense sur nos vies. Vous contrôlez notre respiration, en quelque sort… »

Résumé éditeur.

Dans les années 1920, des météorites se sont écrasées sur le sol gelé du permafrost, libérant des bactéries endormies depuis des millions d’années et rendant l’air irrespirable. Depuis, la population est obligée de s’équiper de masques et de réservoirs leur assurant une quantité d’air suffisante pour sortir. Les Responsables du gouvernement gèrent la distribution d’air, les affaires courantes, et la sécurité des habitants. Mais cette sécurité est mise à mal par une série d’attentats, attribués aux terroristes du « Réseau ».

Mon avis.

Décidément Philippe Pelaez est omniprésent ces derniers temps . Ce n’est plus Jean( Dufaux), mais Philippe le prolifique ! Si vous en doutez, cliquez simplement sur son nom et vous verrez que je n’exagère nullement.

Cet album pourrait se dérouler dans les années 1920 comme dans un film de Fritz Lang avec Queen comme BO mais on pourrait aussi le situer dans un avenir proche où tout ce que nous annonce Greta est bien devenu réalité (je force volontairement le trait !). On se retrouve donc dans un monde en pleine déliquescence avec un pouvoir étatique qui a la main mise sur un élément essentiel à notre survie, l’ air.

C’est encore plus fort que Poutine non ? Fatalement il y a aussi un réseau rebelle (Ukrainien ?) qui menace l’Empire. Il ne manque plus que des Jedi !

Pour illustrer ce monde asphyxié, on retrouve un auteur espagnol qu’ on apprécie énormément, Francis Porcel (là aussi cliquez sur son nom pour retrouver ses titres précédents) . Il arrive à créer un monde cohérent assez inventif qui devrait faire son petit effet en librairie.

Quant à l’histoire, elle avance assez rapidement et on a déjà pas mal de clés pour retenir son souffle pour le bouquet final. Cependant, on devine très vite les intentions des personnages et donc la suite des événements, c’est assez prévisible il faut l’avouer. Je n’aurais pas été contre un personnage plus « léger » avec une touche d’humour mais bon on ne peut pas tout avoir.

Mais ce ne sont peut-être que des mots en l’air car ils retombent toujours !

Samba.