En Bref : Ceux qui n’existaient plus

Scénario : Philippe Pelaez
Dessin : Olivier Mangin
Éditeur : Bamboo (Grand Angle)
72 pages
Date de sortie :  1 mars 2023
Genre : Thriller

 


 PROJET ANASTASIS

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Présentation de l’éditeur

Hantée par le souvenir de ses enfants assassinés, Natacha accepte d’être le cobaye d’une expérience neurobiologique menée par le gouvernement russe, le projet Anastasis. Elle devient vite le centre d’intérêt des scientifiques qui s’étonnent des réactions de la jeune femme et doutent de l’efficacité du traitement qu’ils lui infligent. Ils redoutent le choc mortel que pourrait subir la jeune femme si elle apprenait, à l’instar des autres participants… qu’elle n’existe pas.

En fin d’album : galerie des personnages avec correspondance entre leurs noms et leurs homonymes de la littérature russe (3 pages)

Mon avis

J’avoue que j’avais un mauvais à priori en commençant la lecture de cet album. D’abord parce que depuis quelques temps tout ce qui a une consonance soviétique m’indispose (allez savoir pourquoi) ensuite parce que je n’imagine pas la Russie aussi avancée technologiquement et médicalement. Mais une fois franchi ce cap j’ai vite été pris par le mystère entourant cette clinique et les « cobayes » qui y sont étudiés. On se rend vite compte que ces hommes et femmes, assassins (pas sur !) dont on a effacé la mémoire sont là pour toute autre raison que leur soin. Le professeur Vetrov qui dirige toute l’étude est loin d’être une « bonne âme » (il a plutôt une tête de gros salopard) et les gardes armés (bizarre dans un centre scientifique) éliminent ceux qui sortent du cadre ! Chaque chapitre porte le nom d’un classique du cinéma (j’adore) et si le premier se nomme « Fenêtre sur cour » (rapport à l’espionite du classique de Hitchcock) , le dernier est justement titré « Orange mécanique » et entre ces chapitres on a pété les plombs, croyez-moi. Natacha, l’héroïne du récit a un atout majeur (outre son QI hors norme) qui lui permet de résister aux médicaments qu’on lui fait gober et, petit à petit, elle va se rappeler la vérité et comprendre pourquoi, elle et ses copains de chambrée portent tous les prénoms de personnages de la littérature russe… Un bon scénario du prolifique Pelaez bien illustré par le non moins prolifique Mangin. Vivement la suite !

JR

Ceux qui n'existaient plus

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