Dans le rétro : Bob Morane – Dans l’ombre du cartel

Scénario : Gérard Forton et Stéphan Borrero d’après Henri Vernes
Dessin : Gérald Forton – Couleurs : Gérard Berthelot
Éditeur : Éditions Joe
50 pages
Date de sortie :  20 mars 2015
Genre : Aventures

 


Charmante soirée pour faire du tourisme dans les bas-fonds…

Présentation de l’éditeur

L’aventurier Bob Morane s’envole pour le Mexique, où les Cartels de la drogue font régner la terreur. Il y affrontera les plus grands dangers, autant pour écarter la menace des narcotraficants que pour sauver la vie de son fidèle compagnon, Bill Balantine. Une aventure palpitante, menée tambour battant ! Réalisée par l’un des quatre dessinateurs historiques de Bob Morane, cette nouvelle aventure marque la fin d’une époque : celle des interprétations classiques du personnage de Bob Morane.
Il s’agit donc d’une étape essentielle dans la saga. Gérald Forton, au meilleur de sa forme, nous offre ici un album qui enthousiasmera autant les nostalgiques que les amateurs de bande dessinée contemporaine.

Bob morane dans l'ombre du cartel

Mon avis

Bob Morane est le héros de mon enfance ! J’ai d’abord connu les bandes dessinées de William Vance et dévoré ensuite les romans de son créateur, Henri Vernes. Cependant je considère que l’artiste qui a le mieux donné vie aux fameux Bob Morane et Bill Valentine et, sans conteste, Gérald Forton (1931 – 2021). Forton a dessiné jusqu’à la fin de sa vie et outre Bob Morane, il a dessiné de nombreuses histoires dans tous les genres comme le western (Teddy Ted pour Vaillant ou Les mystères de l’Ouest pour Télé Magazine) ou encore Thierry La Fronde et même… Spider-Man ! Dans l’ombre du cartel est son dernier album consacré à Morane; outre le dessin il participe au scénario et donne une version plus moderne des deux héros. Quelques libertés aussi comme le fait que Ballantine appelle son ami « Bob » alors que dans les romans, bien qu’ils soient intimes, il l’a toujours qualifié de son titre de « Commandant » (Morane était pilote pendant la guerre). Le récit aussi est plus violent, intégrant les fléaux de notre société moderne comme les tueurs fous massacrant des enfants dans un campus ou les trafiquants de drogue sud-américains. L’histoire reste cependant assez invraisemblable et même incohérente par moments et le dessin de Forton est moins précis dans son trait bien qu’il reste maître de son art et de la représentation des humains en mouvement. Mais quand on aime l’Aventurier Bob Morane on ne s’arrête pas à ces détails.

JR

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