Taï-Dam – Traverser le Mékong

Auteur : Joël Alessandra
Éditeur : Steinkis.
Pages: 15

Date de sortie : 13/10/2022
Genre : Roman Graphique, Racines, Asie, Art, Ethnie, Voyage.

« On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait ou vous défait » Nicolas Bouvier

Résumé de l’éditeur:

Arrivée en France avec ses parents en 1976, après la guerre du Vietnam, Marijah en sait peu sur ses origines Taï Dam. Son art exprime d’ailleurs ce manque, cette recherche inconsciente de son histoire.
Encouragée par Joël, son compagnon, ils partent à la rencontre de ces « Taïs noirs » qui vivent entre Thaïlande, Vietnam et Laos.
Retrouvailles familiales, paysages somptueux et histoire coloniale rythment ce périple initiatique qui la reconnecte à ses racines. Non sans quelques bouleversements…

Mon avis:

J’avoue que j’avais des à priori avant de lire cet album, ça ne me tentait pas plus que ça mais finalement c’est une réelle belle histoire et qui en plus permet de mieux comprendre la guerre du Vietnam, ce qui ne gâche rien !

J’ai ressenti ce récit comme un voyage initiatique, un retour aux sources bouleversant qui remue profondément. Marijah part à la rencontre de sa famille, de ses origines et elle finira par découvrir que malgré tout, cela dormait en elle. Ses œuvres d’art en particulier ont toujours exprimé les paysages et sa connexion avec son pays d’origine et c’est en allant sur place qu’elle fera le lien.

Bien sûr, cette partie du monde a une histoire compliquée, celle de la colonisation par la France et la guerre qui s’en est suivie et finalement la guerre entre la partie Nord et Sud du pays et le soutien des USA. C’est la guerre du Vietnam qui dura de longues années et qui fit des ravages et sépara énormément de familles. Un passé lourd qui a mené les parents de Marijah à l’immigration en France. Un passé qu’elle va découvrir et qu’elle porte également. Je trouve que tout cela est expliqué de façon très simple et concise dans la BD, cela aide grandement à la compréhension de cette histoire.

Je tiens à souligner les dessins qui sont très beaux et font échos aux peintures de Marijah, ce côté aquarelle qui apparaît tout du long donne une touche d’authenticité car ils se rapprochent du personnage principal de ce roman graphique. En soit, une belle découverte que je ne regrette pas.

Sandra/ Ithilwen.

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