Dino Park T01

Scénario : Arnaud Plumeri
Dessin : Bloz
Éditeur : Bamboo Édition
48 pages
Date de sortie : 16 juin 2021
Genre : documentaire, apprentissage, humour, dinosaure.

« Réveiller le dinosaure qui sommeille en chaque poulet. »

Présentation de l’éditeur :

Découvrez les dinosaures dans une BD à grand spectacle !
Les paléontologues en rêvaient, le professeur Falcarius l’a fait : les dinosaures sont de retour sur Terre et vous donnent rendez-vous au Dino Park, un parc animalier qui vous réserve des surprises colossales. Comment soigner un Brachiosaure grippé de 50 tonnes ? Pourquoi tous les raptors ont-ils des plumes ? Comment éviter que les visiteurs ne servent d’amuse-bouche au T. rex ? Ce spin-off des Dinosaures en BD truffé de clins d’œil en tout genre vous fera découvrir de près la vie des dinosaures… Mais attention à vous, pas trop près ! Inclus : des fiches signalétiques des dinosaures et six pages de dossier paléontologique.

Mon avis :

On le sait, tous : l’équipe du Jurassic Park a foiré son coup ! C’est donc fort de cette catastrophique expérience en 3 excellents films suivis de 2 tout aussi bons Jurassic World, et du savant acquis de la série principale, également chez Bamboo éditions, « Les dinosaures en BD » que les mêmes auteurs – des « Dinosaures en BD » pas Spielberg – se sont lancé dans cette parodie.

On y retrouve en directeur, notre cher Captain Dino – caricature de Chris Pratt sur sa moto vrombissante – devenu père de famille entre temps. C’est lors d’une interview pour une chaîne Française de télévision, avec une speakerine iconique, que nous découvrons le « Dino Park » ! Aucune langue de bois, tout est dans la transparence la plus totale, au grand dam du Captain Dino qui a bien du mal à gérer… ses enfants !

Ces deux-là n’en loupent pas une, surtout pour en faire voir de toutes les couleurs au nouveau stagiaire, Kevin (qui sert un peu de fil conducteur à notre propre apprentissage). De même que le gardien du parc, Ruud, aussi intrépide que dans les films, avec son short, ses hautes chaussettes blanches et son cache-œil… quoique ça, non, Muldoon ne l’avait pas dans Jurassic Park.

En un mot comme en cent : on redécouvre les dinosaures avec les connaissances acquises depuis l’ère de « Jurassic Park/World » – comme le fait que les raptors avaient des plumes, oui, oui… – entrecoupées de fiches plus didactiques qui sont plus abordables, ainsi disséminées dans l’album, que lorsque les auteurs les ajoutent en fin d’ouvrage.

Un peu comme un cours scolaire qui commencerait par une petite récréation, suivie d’un peu de matière, encore la récré, encore un peu de matière… ça passe crème : comme dans du beurre. Et puis les gags et le dessin, très classique dans le style franco-belge, aident également à apprécier cette dose de culture générale. On en apprécierait même une petite adaptation cinématographique : avec Chris Pratt et les raptors évidemment !

ShayHlyn.