Scénario : Rune Ryberg
Éditeur : Les aventuriers de l’étrange
Date de sortie : 16 avril 2021
Genre : science-fiction, aventure.
Prenez un peu de blockbusters des années 80/90, versez-y de la peinture verte et fuchsia, de gros dino et de petits matous et voilà une BD vite lue, vite oubliée…
Présentation de l’éditeur :
Le monde n’est plus. Entre gratte-ciels ravagés, routes abandonnées et cité engloutie, seuls les dinosaures ont survécu… et une poignée de chats trompe-la-mort. Défis absurdes, affrontements furieux et fraternité salvatrice exaltent l’existence de cette clique armée jusqu’aux dents.
Nouvel album de Rune Ryberg ! Toujours aussi fou, toujours aussi débridé, toujours aussi référencé à la pop-culture des année 80/90 avec une fois encore en toile de fond, le questionnement sur l’acceptation de soi et l’appartenance.
Complètement retravaillé et augmenté d’une quinzaine de page, cet album initialement titré « Turbo Fang » au Danemark avait reçu le prix « Claus Deleuran » de la meilleure couleur en 2017.
Mon avis :
Quand on lit la description des éditeurs « Les aventuriers de l’étrange » on pourrait se demander si c’est une blague, un poisson d’avril en retard… et non. Cet album, qui se lit aussi vite que la course poursuite en illustration de cette chronique, a bien gagné un prix. Celui de la meilleure couleur… le vert ou le rose fuchsia ? Car voilà bien les deux seules teintes de cet ouvrage où on découvre une planète où la nature a repris ses droits – laissant entrevoir des immeubles en ruine engloutis sous la végétation – et où, par on ne sait quel coup du sort : les dinosaures et une espèce de chats bipèdes aux attitudes humaines ont survécu.
Une sorte de « Jurrasic Park » bicolore où les héros ne tentent pas désespérément de fuir les reptiles préhistoriques, mais qui jouent plutôt au chat et à la souris avec eux dans les rues, les canalisations et les bleds perdus, tels des défis d’appartenance à un groupe de délinquants dignes des gangs dans « Mad Max ». Sauf que ce n’est ni le trépidant film de Steven Spielberg dans lequel l’homme a joué avec la génétique, ni la déroutante saga de George Miller après la terrible guerre du pétrole. Ni même « Retour vers le futur » qui semble pourtant définir le style vestimentaire des chats/humains ; démontrant l’attrait de l’auteur, Rune Ryberg, pour la pop-culture des années 80/90.
En fin de compte, ça se « lit » vite – bien qu’il n’y ait pas de dialogue – et aussitôt refermé, aussitôt oublié. À moins d’être fan de l’auteur qui semble pourtant se faire sa place et rafler quelques prix, de-ci, delà pour ces aventures toujours assez rocambolesques…
ShayHlyn.
C’est à toi qu’on devrait remettre un prix pour réussir à parler aussi longuement de cette …. BD !
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Visiblement, pas assez vu le commentaire des éditeurs sur insta 😅
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Cette fois, je te trouve presque généreuse pour cette horreur graphique aux couleurs qui piquent les yeux !… j’ignorais que les danois étaient daltoniens et avaient autant de goûts de chiote !
Je trouve scandaleux de déforester pour de telles merdes !… Quel snobisme !💩
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Jamais compris la mode pour ce genre de couleurs vomitive.
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