Scénario : Kyoya Origami
Dessin : Nachiyo Murayama
Éditeur : Delcourt
2x 176 pages
Date de sortie : 26 août 2020
Genre : légendes urbaines, enquête, fantastique.
un chouette diptyque pour les amoureux des légendes urbaines à la limite du romantisme, donnant sans aucun doute envie de découvrir d’autres créatures du folklore populaire moderne.
Présentation de l’éditeur :
Parfois, ne vaut-il pas mieux laisser le passé derrière soit pour mieux avancer ?
Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s’intéresse à la façon dont elles sont propagées. Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d’un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrit de souvenirs. Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
Mon avis :
Aaaah les légendes urbaines, un délice. Du moins pour les passionnés qui se délectent des histoires sombres et mystérieuses, à l’instar de ce Kiokuya, dévoreur de souvenirs. D’après les recherches de notre héros, Ryo, quiconque croise la route de cette créature voit ses souvenirs les plus pénibles s’envoler comme par magie. Hélas, ils perdent aussi le souvenir de cette rencontre et donc, s’avèrent incapables de dire s’il s’agit d’un homme, d’une femme, d’un monstre…
Un peu largué, mais bien déterminé, Ryôichi compte néanmoins percer ce mystère car il en va de son entourage. En effet, bon nombre de personnes qu’il connait semblent avoir été victimes du Kiokuya et perdre ainsi certains liens avec notre protagoniste principal.
Une intrigue qui sonne un peu comme « Malédiction finale » paru chez Komikku, en 6 tomes, mais en nettement moins funeste. Les raisons qui poussent cette créature sont de toute évidence bienveillantes, même si quelquefois à l’encontre de l’éthique humaine : qui sommes-nous pour décider d’effacer tout un pan de la vie d’une personne, sachant que cette partie peut avoir contribué à devenir qui nous sommes…
Le dessin est quant à lui classique, sans prétention ni fioriture (même si je savoure cette quasi totale absence de fond blanc), voire même un peu trop à l’identique quant il s’agit de personnages aux cheveux noirs et courts : de quoi se perdre quand ils sont plusieurs dans ce cas à discuter ensemble…
Mais dans l’ensemble, un chouette diptyque pour les amoureux des légendes urbaines à la limite du romantisme, donnant sans aucun doute envie de découvrir d’autres créatures du folklore populaire moderne.
ShayHlyn.
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