Scénario : Pascal Davoz
Dessin : Nicolas Bègue
Éditeur : Paquet
48 pages
Date de sortie : juin 2020
Genre : histoire, aventure
« J’peux bien dire que si un malheur arrivait un jour à toute cette jolie famille, je pourrais toujours me remarier et refaire des enfants, mais pour sûr, je retrouverais jamais un bateau comme celui-là… »
Présentation de l’éditeur
En Vendée, sur l’ile d’Yeu. Dans les années 30, Ange-Clovis, marin-pêcheur, aime son bateau, l’ange d’Yeu, plus que tout… Plus que la belle Agathe, sa femme, plus que ses enfants…
Régulièrement, il fait des rêves étranges, ses rêves le promènent d’une époque à l’autre, mais se terminent toujours de la même manière : Yeu attaquée par les romains, par les vikings, par les Anglais au moyen âge, par des pirates sous louis XIV, par les royalistes sous la révolution… Lorsque dans ses rêves il doit choisir entre sauver sa famille ou sauver son bateau… C’est le bateau qu’il choisit. Un jour de 1940, les allemands débarquent… Ce n’est plus un rêve… Mais le pire ennemi d’Ange Clovis, c’est Gaston, le receveur des postes qui convoite Agathe. Gaston est prêt à tout pour éliminer notre marin pêcheur…
Mon avis
Une histoire de pêcheur de sardine, ça n’est pas sans évoquer la très bonne série des Chasseurs d’écume de Serge Fino et François Debois. Mais les deux séries n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le monde marin et sa rudesse.
Les auteurs ici nous racontent l’histoire d’un marin et d’une île. Un marin qui est amoureux de son bâteau – héritage familial – bien plus que de sa famille et de sa femme. Chose qui parait assez improbable et choquante, cet état de fait donne lieu à des situations récurentes dans la narration tout en servant de base à raconter un récit historique. C’est la deuxième histoire qui nous est racontée, celle de l’île. Par un procédé habile en utilisant le rêve du personnage principal, on découvre des pans d’histoire de cette île vendéenne. Ainsi, nous embarquons dans ce voyage historique au temps des Romains, des Vikings, des Croisés, de la guerre de 100 ans et de la drôle de guerre de 1940. Le procédé fonctionne bien et offre a chaque fois un petit cours d’histoire amusant, même si l’on peut regretter certains raccourcis ou clichés caricaturaux.
Un album agréable non dénué d’humour malgré le cynisme du propos, où l’Histoire et la fiction se mêlent avec originalité.
Loubrun
Pas trop mon genre mais très belle couverture en tous cas !
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Ai corrigé la grosse faute de l’éditeur qui confond « près » et prêt » (il faut bien écrire « Gaston est prêt à tout pour éliminer notre marin pêcheur… »
Près de… (adverbe de lieu)
Prêt à… (adjectif qui s’accorde au sujet : elle est prête à… sont prêt(e)s à…)😏
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