Scénario : Daniel Pecqueur
Dessin : Denys
Éditeur : Delcourt
Date de sortie : 06 novembre 2019
48 pages
Genre : Espionnage, Thriller
Heureux ceux qui peuvent (savent) se laisser embarquer dans des histoires un peu bancales…
Présentation de l’éditeur
L’attaque virale qui plonge l’Amérique dans un chaos indescriptible poursuit son oeuvre. La situation dégénère de plus en plus et les hommes laissent libre cours à leurs pires instincts. L’apocalypse arrive ! Repentez-vous !
Jack, le biker se prépare à finir en prison mais des événements tragiques vont en décider autrement. Un avion se crashe sur la route en face de la voiture du FBI et les deux agents vont porter de l’aide aux malheureux. La pilote, qui n’est autre que la rescapée de la station spatiale internationale, leur vole leur véhicule avec Jack à bord. Ils sont dorénavant tous deux en cavale.
Mon avis
Avec ce deuxième tome de Cyberwar je reste sur mon impression première : je n’accroche que moyennement. En effet, si le scénario est plutôt entraînant question rythme, il manque néanmoins cruellement de réalisme. Or, si l’on excepte l’aspect « cyber-attaque », tout le reste est justement très réaliste : le dessin, les personnages, les lieux, les références culturelles, etc. Il y a donc pour moi un décalage entre l’environnement de cette série d’une part, très réaliste, et le cœur de son action qui est une attaque informatique dont le mode et les conséquences sont, eux, complètement irréalistes. Je trouve cela d’autant plus dommage que la partie sur la traque des terroristes par l’agent de la CIA Lancaster est menée sur un bon rythme au fil de déplacements sympathiques entre plusieurs pays (France, Pays Bas, Cuba).
Pour le reste, et pour finir avec le scénario, au risque de me répéter (CF la chronique du T1), soit on adhère au postulat de départ selon lequel dans un futur assez proche une attaque informatique est capable de paralyser totalement et mettre à genoux les Etats-Unis d’Amérique, soit on n’y adhère pas. Dans le premier cas, la lecture de Cyberwar peut être agréable, dans mon cas, le deuxième, un peu moins.
Question dessin, je vais également me répéter mais bon, puisqu’il s’agit du même dessinateur et qu’il dessine pareil… Donc je trouve toujours le trait un peu grossier pour un dessin qui se veut réaliste. Les décors sont à mon avis mieux réalisés que les personnages dont les proportions, notamment tête-corps, laissent parfois à désirer… Idem pour certaines perspectives qu’il faudrait que l’on m’explique également. Je ne suis pas très fan de la mise en couleur non plus. Enfin, la couverture est encore une fois une sorte de publicité mensongère, doublement d’ailleurs, car elle n’est non seulement pas l’œuvre du dessinateur qui réalise la BD, mais, en plus, elle représente une scène qui n’a rien à voir avec celle à laquelle elle semble faire référence…
Bref, même constat, mêmes notes…
Odradek
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