Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessin : Lajos Farkas
Éditeur : Delcourt
Pages: 64
Date de sortie : 20/03/19
Genre : Histoire, aventure, chevalerie, religion
« Pourquoi protégez-vous cette sorcière, sire De Rais ? » « Sans doute une habitude. On traitait également Jeanne de sorcière. »
Présentation de l’éditeur:
Qui est l’homme, diligenté par l’église catholique, qui arrêta Gilles de Rais, alias Barbe Bleue, premier psycho killer de l’Histoire ? Et si le but n’était pas l’établissement de la justice au nom de ses victimes ?
En septembre 1440, les enfants d’Anjou disparaissent mystérieusement. Si les vieilles croyances de lutins, fées et autres ogresses malfaisantes ont la vie dure, on se rend bien à l’évidence qu’il est ici affaire d’hommes. Gwen, chevalier et gentilhomme est chargé de l’enquête qui le mène rapidement à une curieuse femme au visage caché par un voile.

Mon avis:
Gilles de Ray maréchal de France et chevalier qui combattit aux côtés de Jeanne d’Arc est soit aimé soit détesté, voire haï et je pencherais plus pour la deuxième option mise en avant. En effet, l’évêque aimerait bien le mettre hors d’état de nuire mais surtout on lui impute des disparitions et meurtres d’enfants. Ainsi la papauté envoie le Chevalier Gwen ancien membre de l’ordre des Hospitaliers au passé trouble pour mener l’enquête. Que dire de la sorcière Perrine qui vit au château du Sieur De Ray… Celui-ci se sent coupable de la mort de Jeanne en tant que sorcière et en a perdu la raison, il la cherche à travers l’alchimie et attend de la rejoindre dans l’au-delà. Il la considère comme Sainte mais lui ne l’est point, donc il se dit qu’en devenant un démon il la rejoindra et se fera pardonner.

A travers l’histoire on a souvent assimilé Gilles de Ray à barbe bleue à cause de ses crimes, le folklore populaire et les traditions orales de l’époque y ont grandement contribué. J’ignorais qu’il fut accusé et exécuté, une bien triste fin à l’image de la Pucelle de Lorraine et étrangement similaire. J’aime toujours quand l’Histoire est expliquée sous forme de BD parce que je trouve que ça la met à portée de tout un chacun sans être difficile à comprendre ou rébarbative.

Le scénario contient l’essentiel de cette histoire avec les enjeux de l’époque en matière de politique, territoire et religion et transmet bien le climat qui y régnait. Il ne faisait pas bon vivre à cette époque. J’apprécie toujours autant ce genre de dessins et je dirais qu’ils accompagnent assez bien le récit et l’ambiance.
Une BD vraiment bien faite qui fait partie d’un ensemble qui couvre une grande partie de l’Histoire. Je vous invite à les lire, et en particulier celle-ci si vous aimez la chevalerie, les mystères et bien entendu les faits historiques 😉 Bonne lecture.
Sandra/Ithilwen







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