Auteur : Terreur
Éditeur : Delcourt | Pataquès
Genre : humour, actualité
Sortie : le 27 février 2019
Bien que les sujets soient d’actualité, avec un zeste d’humour sarcastique qui sied tellement aux auteurs de dessins journalistiques, il est indéniable que chaque page est plus appréciable dans son support d’origine (un journal ou un magazine).
Présentation de l’éditeur :
Les chroniques du quotidien d’urbains branchés (ou pas) en quête de sens, du dernier produit ou de la dernière pensée à la mode. On parle de tout et de rien mais surtout de tout. Et si les temps sont flous, les opinions de chacun, elles, restent bien arrêtées.
Bobos, bobios, hipsters, metrosexuels, trans.cis.genres, vieille gauche et nouvelle droite, grands, gros, maigres, petits avec les oreilles décollées… Dans la lignée assumée et revendiquée de Brétecher, Lauzier, Wolinski ou Pétillon, Terreur s’amuse à dépeindre son époque à travers la vie et surtout les avis de la nouvelle faune urbaine.
Mon avis :
Les temps sont flous et ma vue l’est devenue aussi après la lecture de ce recueil de strips initialement prévus individuellement dans les pages d’un journal ou d’un magazine.
Un dessin volontairement grotesque pour lequel je dois néanmoins reconnaître un certain esthétisme, notamment dans les différents jeux de jambes des personnages. Ainsi, même en restant assis, les protagonistes récurrents de cet ouvrage semblent entreprendre un ballet.
Par contre autant de pages d’affilée, a de quoi vous donner mal à la tête. Bien que les sujets soient d’actualité, avec un zeste d’humour sarcastique qui sied tellement aux auteurs de dessins de presse, il est indéniable que chaque page est plus appréciable dans son support d’origine (un journal ou un magazine).
C’est pourquoi je serais d’avis de mettre cet album dans vos toilettes. Non pas pour vous torcher le derrière avec, mais pour réduire votre temps de lecture quand vous êtes sur le trône. En effet, en ces lieux des plus intimes, les adeptes de la lecture pendant leurs affaires ont toujours tendance à y rester des plombes, sans considération aucune pour ceux qui pourraient danser devant la porte en attendant leur tour. Avec les temps sont flous, 3 ou 4 pages maximum vous auront fait rire, réfléchir et finir votre besogne de bonne humeur.
Un regard cinglant sur la politique principalement avec un bémol : la flopée de textes entourant les dessins. Je pense que c’est indéniablement ce détail d’importance qui rend la lecture successive de toutes ces pages assez pesante, alors que séparément, une page de temps en temps, ne fait pas de tort.
À bon entendeur, ou plutôt à bon lecteur,
À bientôt pour d’autres chroniques
ShayHlyn.
Belle analyse sur la lecture dans les lieux de méditation ! 😜
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