Les maîtres de WhitePlain – tome 2 – Rédemptions

Scénario : Edouard Chevais-Deighton
Dessin : Antoine Giner-Belmonte
Éditeur : Bamboo
54 pages
Date de sortie :  22 août 2018
Genre : western, saga familiale

 


« Cette guerre est une boucherie innommable. Elle finira par anéantir la jeunesse de notre pays »

 

 

Présentation de l’éditeur

La jalousie est un lien indéfectible.

Moïse est passé au Nord où, malgré l’abolition de l’esclavage, il va vite être confronté à la ségrégation. La rencontre avec Abraham va l’inciter à prendre son destin en main. De son côté, Charles fait face à la terrible boucherie de la guerre de Sécession. Quant à ceux restés à White Plain, ils tentent de sauver ce qui peut l’être dans un Sud en déliquescence. Tous ignorent encore que le destin va les réunir. Ce qui va leur être révélé bouleversera les certitudes de tous ceux qui prétendent au titre du Maître de White Plain.

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Mon avis

Les Maitres de WhitePlain nous révèlent dans ce second opus leurs secrets et les recoins les plus sombres de leur âme.

Difficile de développer cette chronique autour de l’intrigue au risque de trop en dévoiler !

Par la bouche l’ancien esclave Moïse, les auteurs lèvent le voile sur les liens tissés entre tous les protagonistes, révélant la teneur des haines qui les rongeaient. Sur fond de guerre de Sécession faisant rage, d’histoire familiale inextricable, d’amours impossibles (voire défendues à l’époque), les auteurs réussissent malgré tout à sortir de ce cloaque plein de haines en tirant les personnages vers le haut dans une forme de rédemption par le pardon. Tout cela ne se fait pas si facilement bien sûr, et tout n’est pas rose, loin s’en faut. La violence est très présente, représentée par la guerre, le racisme, les actes de vengeance des anciens esclaves, et la famille qui se déchire.

J’avais trouvé la narration du premier tome un peu brouillonne et expéditive, nuisant au potentiel de ce récit d’aventures historiques. Ce second tome sauve ce diptyque grâce à son lot de révélations, de surprises scénaristiques et aussi à un rythme effréné. Les rebondissements et les pirouettes font le sel de ce récit, qui se lit avec passion et sans ennui.

Le dessin lui aussi gagne en qualité et en maturité. Les traits des personnages sont plus précis, les décors semblent mieux travaillés offrant ainsi une lecture de qualité et beaucoup plus agréable que dans le tome 1.

Avec un premier tome en demi-teinte et un second quasi parfait, ce diptyque est au final de bonne facture et j’aurais plaisir à suivre la progression graphique d’Antoine Giner-Belmonte dans de futures aventures.

Loubrun

 

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